@ la rencontre des champignons
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avec la participation de la Société Mycologique du Périgord
mercredi 17 octobre 2012
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En ce matin doux, l'effervescence (relative) règne sur le parking de la mairie... Se mêlent aux habitués des balades
agonapiétoises, de nouveaux venus parlant entre eux et déjà penchés sur quelques paniers secrets sortis tout droit du coffre de leurs véhicules...
Équipés et à l'évidence motivés, ce sont les "mycologues de Chantérac", on les appellera comme cela puisque le siège social
de leur association, la Société Mycologique du Périgord se trouve précisément à Chantérac...
voir leur site Internet
9h30 avez-vous dit ? À 9h30, les "voitures mycologiques" vrombissent déjà en ordre de marche pour rejoindre le lieu de RV, départ de la cueillette.
À 9h30 bien sûr, les Agonapiétois...bavardent tranquillement ! Et ils bavarderont encore dix bonnes minutes avant de s'ébrouer, lorsque
la Chapeloise la plus proche arrive enfin, en trombe... C'est qu'à La Chapelle Gonaguet et à Agonapied, nous avons notre culture,
fichtre !
Et nous voilà partis pour un périple motorisé jusqu'aux Boiges, à quelques centaines de mètres, périple rendu nécessaire en l'absence
de sentiers qui n'existent pas (encore ?) et l'on connaît la dangerosité de la D1... Choix de la sécurité donc.
Là-bas, c'est le rassemblement avant...le tour de la propriété qui, déjà, garnira les paniers
de cèpes. Mais ce ne sont pas les cèpes que l'on vise, ce sont toutes les variétés rencontrées, à cueillir comme un mauvais
ramasseur de champignons, avec racines et mycélium. Et oui, l'objectif n'est pas l'omelette (prévue pourtant en soirée) mais
la collecte pour identification. Place à la science !
Nous voilà donc à déranger limaces et feuilles mortes dans le bois d'en face... Pas moins de 5mn ont suffit à l'éparpillement
complet des mycologues, décidément bien chez eux sous la sylve. Jusqu'à midi, la cueillette d'amanites et autres cortinaires,
d'ordinaire si peu convoités par les randonneurs, sera la visée principale de nos chasseurs d'Eumycètes, nom moderne pour
désigner les champignons...
Et ce fut le moment du repas tiré du sac... Les deux associations n'ayant pas encore vraiment fait connaissance - le travail de recherche
du matin était plutôt individualiste - c'est naturellement qu'elles ont formé deux groupes bien distincts, groupes ayant d'ailleurs des missions
toutes différentes : qui d'instruire et qui d'être instruit. Les élèves et les maîtres en quelque sorte...
Et c'est alors que "la machine mycologique" de l'association s'est mise en marche : il y eut Daniel LACOMBE qui préside à l'association
depuis 12 ans maintenant, dans le rôle de "l'enseignant", trois ou quatre membres dans le rôle "d'inspecteurs", autant dans le rôle de "placeurs"...
Autour de M. Lacombe, Agonapied, en quête de connaissance sur les champignons, à la table d'inspection, on déterminait les champignons collectés
de manière précise et rigoureuse, humant souvent, y mettant même la langue quand une distinction subtile l'exigeait, et l'on recherchait la fiche
des-dits champignons identifiés que d'autres allaient placer sur les tables d'exposition... Travail d'une bonne heure pour identifier et présenter
près d'une centaine d'espèces différentes ramassées le matin. Une collecte dans la moyenne : un record a été établi à 190 espèces
récoltées en un même lieu (400 espèces environ existent en France). Il est vrai que les petits chocs thermiques de ces derniers jours
ont favorisé la poussée des champignons.
À preuve, ce magnifique cèpe...
Et le résultat final fut une exposition du fruit de notre cueillette et de celui du savoir de nos mycologues pour, hélas, relativement
peu de monde, la journée du mercredi ne se prêtant peut-être pas vraiment à la venue d'un public que d'aucuns espèreraient nombreux...
Mais le président d'Agonapied, Gérard CUOMO ne désespère pas quant à lui : une autre journée, en dimanche peut-être, organisée
autour de l'exposition... Il y songe.
À suivre donc...
L'association a pour but "d'encourager et de propager les études relatives aux champignons, tant au point de vue scientifique qu'à celui de
l'hygiène et des usages domestiques". Elle a su évoluer en s'ouvrant vers la vulgarisation de leurs connaissances tel qu'en témoigne la
sortie mycologique de ce jour. Elle se déplace ainsi dans tout le département et jusque dans le Lot où aucune association mycologique
n'existe encore à ce jour.
Il est à noter qu'en son siège, à Chantérac, l'association tient une permanence le lundi après-midi.
Un grand merci aux bénévole de la Société Mycologique du Périgord et à leur président, Daniel LACOMBE.
Le champignon ne nous fait pas de mal
ne lui faisons pas de mal
parce que la forêt a besoin du champignon pour vivre !
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