Depuis quelques années, et en particulier depuis la tempête de 1999 qui a vu nombre de parcelles abandonnées en l'état, arbres enchevêtrés recouverts de ronciers inextricables, notre commune subit une prolifération de dégâts dûe à la prolifération de sangliers, en particulier.
Qui n'a pas remarqué ces "labours sauvages", jusqu'à l'orée des zones habitées ?
Et d'après vous, que deviendraient nos pelouses et nos jardins sans l'action musclée et efficace de... nos chasseurs !

Respect, maîtrise de soi et convivialité sont leurs maîtres-mots.

Et ce qui est vrai pour le sanglier, l'est aussi, dans une moindre mesure, pour les cervidés, les renards, les lapins... La fédération française de chasse leur fait donc obligation de réguler le gros gibier, sous la pression des assurances pour qui, dégâts dans les cultures = indemnisation...

Voilà donc nos deux associations de chasse unissant leurs efforts pour la bonne cause ! Et ce n'est pas tout ! Non seulement ils chassent et protègent notre environnement, non seulement ils auto-financent leur fonctionnement, mais ils organisent eux-mêmes leur propre police en employant un garde-chasse privé sur la commune, Jean-Luc ESCOUBEYROUX, assermenté et travaillant à titre bénévole. Nos chasseurs vont même jusqu'à participer largement à l'indemnisation des agriculteurs touchés par les dégâts aux cultures !

Cela vaut bien un bon repas entre chasseurs, non ?

Et nos chasseurs ne se limitent pas aux battues, pour lesquelles ils ont d'ailleurs une obligation de résultats. Sans ces résultats, nous verrions déferler sur la commune une armée de chasseurs "étrangers", sorte de "casseurs" de la chasse, qui élimineraient la quasi-totalité du gibier en une seule campagne...
Les opérations préventives sont aussi le lot ordinaire de nos chasseurs : pose de clôtures électriques sur des passages de sangliers, égrainage de maïs dans les bois au moment où la culture naît dans les champs, et bien sûr, relevés des traces et déplacements de ces prédateurs...

Et pour financer les associations, force est de recourir à l'organisation d'activités lucratives autant que ludiques. Le traditionnel concours de belotte, et, c'est une inovation cette année, un ball-trap ! Une réussite du genre qui laisse inaugurer d'autres ball-traps dans les années à venir...

Des projets ?
Bien sûr ! Car la gestion cynégétique (entendez des animaux sauvages) reste un objectif majeur de nos chasseurs écolos ! Et la chose n'est pas toujours facile...
Ainsi, la réimplantation de perdreaux et de faisans à la Chapelle est dans "la ligne de mire" de nos chasseurs... Vous en verrez donc de plus en plus, et quoi de plus heureux qu'une nature peuplée d'une faune sauvage et diversifiée pour les promeneurs que nous sommes ?