En quelques photos, voici le compte-rendu des deux journées de chasse aux renards, emmenée par la meute de 10
Anglos-Français de M. BRAMERY.
Trois renards ont été débusqués et tués le premier jour, ce qui est un bon résultat car l’animal a des murs
plutôt nocturnes...
Les 35 chasseurs présents ont pu entendre la musique des chiens, c'est-à-dire leur aboiement spécifique
quand ils suivent la voie (trace odorante de l’animal), ce qui a été le cas, notamment, dans le vallon de
sept Chevaux, des trois Combes et la pinière des Genêts.
Une petite explication pour les âmes sensibles :
lorsque les chiens déchiquètent le renard, celui-ci
est déjà mort. Un chasseur posté stoppe sa course en le tirant au fusil. La meute lancée à ses trousses arrive
ensuite dans les trente secondes qui suivent.
Cette scène violente est indispensable pour que les chiens comprennent bien la finalité de ce pour quoi ils sont dressés,
le renard et rien d’autre. Sans cela, ils pourraient suivre d’autres voies, telles que celle d’un lièvre ou d’un
chevreuil.
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Comme d’habitude, un repas est venu clôturer cette superbe journée.
Deux semaines plus tard, se déroulait la seconde et dernière journée de chasse aux renards, toujours sous la houlette
de M. BRAMERIE.
Son équipage des 10 Anglos-Français nous a fait une nouvelle démonstration de sa capacité à débusquer ce prédateur malin,
aux murs nocturnes : exercice rendu, par là-même, difficile !
Les vingt-cinq chasseurs postés ont pourtant tué trois renards. Preuve s'il en était besoin que ce nuisible est
bien implanté sur nos territoires.
Et ils n'étaient pas malades, les bougres !
Ce fut une belle journée [pour les chasseurs et les chiens ;-) ] et les vallons de la commune ont une nouvelle fois
résonné de la belle musique des chiens sur la menée.
QUELQUES PHOTOS SOUVENIR...
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