En l'absence d'une source proche ou d'un cours d'eau, le puits, avec les fontaines
et citernes, était le seul moyen de se
procurer de l'eau, jusqu'en 1965 (pour la première tranche d'adduction), avant qu'elle
ne coule directement à notre robinet.
Creusé dans le sol jusqu'à la nappe phréatique repérée au préalable par la baguette de
coudrier du sourcier, le puits est un élément essentiel de la vie rurale d'autrefois. Il
fallait avoir recours au puisatier pour le creuser ou le curer.
Le Périgord offre une grande variété de puits...
À La Chapelle, ils sont bâtis avec la pierre calcaire blanche.
De forme ronde ou carrée, ils sont parfois coiffés d'un toit de pierre conique ou pyramidal ou
plus simplement d'un auvent de tuiles plates ou de zinc.
Avec la généralisation de l'adduction d'eau, beaucoup de puits ont disparu.
Ceux qui subsistent méritent d'être entretenus et conservés, tels d'humbles édifices ruraux,
autrefois source de vie, et qui sont un des composants esthétiques du paysage rural.
SI L'EAU QUI COURT POUVAIT PARLER...
puits communaux, au bourg
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au bourg
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recouvert de végétation, aux Places
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au Pouzat
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la fontaine à Merlande
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aux Boiges
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à Pierredure
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à la Galoche
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et la source de Fontenille, au bourg
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Il faut avoir creusé un puits à mains nues pour mesurer la somme de souffrance et de labeur
qu'ont enduré les puisatiers d'autrefois...
Alors pouvons-nous pressentir la dureté de la vie d'antan et laisser monter notre profonde
reconnaissance pour ces ancêtres qui ont forgé ce monde d'aujourd'hui, si doux et si clément
à bien des égards...
À nous de poursuivre le chemin vers demain...
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