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l'épicerie à
La Chapelle...
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3 mois plus tard, fin septembre 2013,
qu'est devenue notre
EPICERIE CHAPELOISE ?
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"En juillet, à l'ouverture, je ne savais pas à quoi m'attendre et j'ai été agréablement surprise !"
L'effet "ouverture" a généré une belle activité au cours du premier mois. Cette activité s'est un peu ralentie en août mais
en ce début d'année scolaire, la reprise est là ! "Je vois d'autres personnes avec la rentrée..."
Comme me l'explique Martine HERBET, c'est le pain qui attire et les clients, ensuite, achètent d'autres produits... Mais il faut
du temps pour que les gens modifient leurs habitudes et ce n'est qu'en fin d'année 2013 qu'un véritable bilan significatif pourra être dressé.
Des produits d'appel, comme le bourru, bientôt le beaujolais nouveau et le miel de la région, contribuent à la réussite
de cette reprise d'activité... Mais c'est d'abord le pain qui répond à l'attente des Chapelois...surtout qu'il est apprécié ! Un peu
différent en début et en fin de semaine, deux fournisseurs obligent, mais, l'un comme l'autre, appréciés, c'est l'essentiel.
"Les fruits et légumes ont bien marchés cet été. Sucre, avec le temps des confitures, huile, vinaigre, café, tout ce qui est de
première nécessité. Les boissons aussi, jus de fruits, coca..." Mais on est en campagne et beaucoup ont un petit jardin : il faut en
tenir compte. Une clientèle qui semble s'ouvrir sur les communes voisines, Mensignac, Bussac, et les gens de passage...
"On verra cet hiver... mais c'est positif pour l'instant."
Et il y a ce lieu de convivialité, petite table et quelques chaises, à l'intérieur du magasin ou en extérieur quand il fait chaud...
Avec la possibilité de prendre un café par exemple. "Dimanche, avec la fête, il y a eu du monde jusqu'à 11h30..."
C'est aussi le lieu du départ des balades d'Agonapied...
L'épicerie, lieu de rencontre et de convivialité, est un concept cher à notre épicière et confirmé par la clientèle :
"C'est surtout qu'on revoit les gens, me précise l'un d'eux, un ancien du village et on a du bon pain ! "
Du coup, "le but est un peu atteint mais je ne fais pas de stock et c'est beaucoup de travail." On n'en doute pas, d'autant que
l'épicerie fournit aussi la cantine scolaire.
"Les gens ne sont pas mécontents, ils me parlent et me présentent à d'autres en disant : C'est notre épicière..."
Le 26 septembre, de passage sur les ondes de la radio France Bleu Périgord, Martine Herbet termine cet entretien par ces mots pleins d'espoir :
"Il faut que les villages revivent."
Puisse-t-elle être entendue !...
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