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L'ordre du Temple... Templiers...
Que d'énigmes et de mystères engendrés par ces seuls mots !

Bienfaiteurs, mécènes, chevaliers du Christ, secte guerrière ou simples hérétiques ? Les avis sont partagés, chacun défendant "sa paroisse". Mais personne n'y fut indifférent.

Fondé en 1118 par Hugues de Payns, l'ordre des "pauvres chevaliers du Christ" sont au nombre de neuf et se donnent pour vocation d'assurer la défense des pèlerins depuis leur lieu de débarquement en Terre Sainte, jusqu'à leur arrivée à Jérusalem.
Leurs services sont appréciés par le Roi Baudouin II qui leur abandonne le Temple de Salomon, d'où leur nom de Templiers.
Ils défendaient les idéologies de l'Eglise et étaient les policiers de la Terre Sainte.

La tradition rapporte, qu’aux environs de l’an 1000, s'était fondé en cet endroit un monastère de religieuses bénédictines, vraissemblablement dirigées par les chanoines de St Astier.
En 1139, Geoffroy de Cauzé, évêque de Périgueux donne l'église d'Andrivaux aux "Frères de la milice du Temple". Ceci est attesté par Dom Estiennot (d'après Leydet, ce serait en 1173 ).
La commanderie templière, s'enrichit et s'accroît. Elle disposait d’un moulin, disparu aujourd’hui, alimenté par le ruisseau dit de Lapachat, aujourd'hui dénommé Got, et qui prend sa source dans les collines de Merlande. Les Templiers reçoivent le privilège de justice.
Si les moniales versaient aux chanoines de St Astier, annuellement, au jour de la fête du village, une rente composée de fromages de vache, de trois cent poires d'Angoisse et de deux tapis, les Templiers ne versaient rien ce qui irrita les chanoines qui n'eurent cesse de réclamer leur dû. Il fallut en appeler au commandeur d'Aquitaine qui, en 1264, fixa un accord amiable avec l'abbé de St Astier. Les Templiers n'eurent à verser seulement que les 2 tapis, "l'un servant à couvrir le siège de l'aile du cloître où se fait la lecture des Complies et l'autre à placer sous les pieds du prêtre qui célèbrerait la messe à l'autel de la Vierge le jour de la fête ; celui-ci recevait en outre un fromage."¹

D'autres communautés religieuses se trouvaient au voisinage d'Andrivaux.

  • Les Chanoines de Saint-Augustin, à Chancelade depuis 1128 et au prieuré de Merlande depuis 1142.
  • Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem à Dourleet à Chantégeline.

    Saint-Astier était un but célèbre de pèlerinage sur le chemin de Saint-Jacques.

    Le XIIIème siècle fut l'âge d'or de la commanderie des Andrivaux.

    Devenue trop riche, trop puissante et trop jalousée, Philippe le Bel, qui convoitait les richesses du Temple, décida d'abattre l'Ordre.
    1307, tous les Templiers de France furent arrêtés et jetés en prison.
    1312, l'Ordre fut supprimé.
    1313, la commanderie d'Andrivaux passe aux Hospitaliers de Saint-Jean. Le dernier commandeur d’Andrivaux connu fut Arnaud de la Mole en 1446. De cette date commence la liquidation des biens d’Andrivaux qui s’achèvera vers 1460.

  • zone d'influence d'Andrivaux

    A noter au passage l’important fief des Cortils, à la Chapelle-Gonaguet, donation des frères de Seyssac au XIIIème siècle, qui est "baillé à cens" par le commandeur de la Mole en 1452.
    C’est vers 1568 qu’apparaît Pierre Chilhaud à Andrivaux. Son mariage avec Catherine Chalup lui avait apporté les terres d’Andrivaux.
    Ce dernier donna à deux de ses fils Jean et Bertrand "tout ce qui lui appartient dans le bourg d’Andrivaux et aux lieux de Marsac, de la Chapelle et de Gonaguet".
    C’est vers 1685 que Jean de Chilhaud s’installe au repaire noble du Pavillon, paroisse de la Chapelle-Gonaguet...

    à propos de l'ordre des Templiers, voir le site très documenté de Jack Bocar
    http://www.templiers.net/




    La justice au temps des Templiers,
    d'après un document de 1240
    qui rend compte d'un différend à propos de Lansinade.

















    e premier dimanche de Carême de l'année 1240, dans les salles de la commanderie d'Andrivaux, nous y trouvons Raymond Ays, Maître du Temple du Périgord et Ebblon, Seigneur de Monteyzey, occupés à terminer un long différend au sujet des droits du commandeur sur la forêt de Lansinade.


    ls avaient choisi pour arbitre de leur discussion, le noble et puissant homme, Helie, Comte du Périgord.


    e dernier prononce sa sentence, en présence d'une nombreuse assemblée de Chevaliers, de damoiseaux et de clercs.

    our réparer les dommages que le Chevalier Pierre de Sessac avait causés à l'ordre du Temple, il fera donation du "fief des Cortils", situé dans la paroisse de La Chapelle Gonaguet, en promettant de ne porter dans la suite aucun obstacle à l'accroissement de la population de ce territoire.
















    ¹ Louis Grillon : Mémoire de la Dordogne n°16, 2003, pp.13-15


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