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famille des Fagacées



Ce grand arbre, spontané en Corse et peut-être ailleurs dans le Midi (Maures, Cévennes), a été planté et est devenu abondant dans notre région, sauvant dans le passé (moyen âge et jusqu'au XVIIIème) les Chapelois de la famine.
Il était alors dénommé l'arbre à pain...
Certains châtaigniers, qui atteignaient 1500 ans et 4 à 6 m de diamètre, ont pu surpasser les autres grands arbres de nos pays.

Il se plaît dans un terrain acide, riche et humide.

Laissé plus ou moins à l'abandon aujourd'hui, il était soigneusement et régulièrement amandé autrefois.
Ceci explique, entre autre, son dépérissement actuel.
Bien sûr, les gelées de 85-86, la sécheresse qui a suivi et la tempête de 99 ont aussi contribué à sa fragilité actuelle.
La pratique de culture y est aussi pour beaucoup : alors qu'autrefois on cultivait 50 à 80 gros châtaigniers à l'hectare, on se contente aujourd'hui de le couper, laissant rejaillir autour de sa large souche, un cépé s'élargissant et fournissant des troncs malingres qui dépérissent avec le temps...

Cuites, grillées, les châtaignes sont depuis fort longtemps un aliment apprécié et très nutritif qui a sauvé bien des Périgourdins de la famine.


Un bois de châtaignier du côté de Debat, en avril : les feuilles ne sont pas encore visibles sur ces cépés malingres, issus de gros châtaigniers coupés et dont les souches ont été laissées en l'état...
Malgré tout, la hauteur des troncs indique un sol encore riche et fertile...