Les manifestations étaient annoncées à grand renfort de tambour... celui du garde-champêtre :
"AVIS À LA POPULATION"...
Les hommes et les femmes de cette époque ne disposaient pas d'une gamme de loisirs aussi
grande que la nôtre. Ils ne vivaient que dans l'univers de notre village. Le plus petit
évènement revêtait une grande importance. Ainsi, l'année était-elle jalonnée de fêtes et
de rites comme la fête locale, le mardi gras, le feu de la Saint-Jean, Noël... On
fêtait les saisons et les travaux des champs. À tout moment, un Saint pouvait amener
une procession...
Durant ces fêtes, on discutait, on dansait, on chantait, on buvait, on priait aussi...
Claude Touillet
à son accordéon...
|
|
|
Valse, marche, java, paso, tango... des mots qui mettent des fourmis dans les pieds mais
que l'on associe souvent au passé...
Chaque dimanche, chaque jour de fête donnait l'occasion de danser...
Le bal du samedi et du dimanche a longtemps représenté la principale distraction d'une
grande partie de la population.
La télévision et la voiture l'ont tué...
|
l'orchestre Touillet-Chalet
qui fit danser nos grands-parents et parents...
|
|
|
|
l'orchestre Michel Caignard (années 50)
avec Claude Touillet
qui devait ensuite former son propre orchestre.
|
|
En plus de l'exploitation de sa propriété, Ferdinand LALET des Forêts, figure oh combien sympathique
de la commune, accompagnait les mariages et festivités au sein de l'orchestre Gonaguétois "Touillet-Chalet".
C'est aussi des 4 coins de la commune que les Gonaguétois se déplaçaient chez lui, aux Forêts, pour
se faire couper les cheveux pour une modique somme, le tout accompagné d'un verre de "rouge".
Toute expédition que les moins de 20 ans ne peuvent même plus imaginer aujourd'hui...
|
|
|
le traditionnel bal du dimanche
chez Desmoulin en 1935
|
|
|
|
|
une fête de famille en 1953 à Puy-Auriol
|
|
plantation des mais en 1959
|
les premières majorettes chapeloises en 1968
|
|
sortie à vélo
à Tocane, Lisle, Bussac... en 1981
|
|
Oui, les distractions étaient rares comme le pain blanc.
Pendant le dernière guerre, il y avait bien les Polonais, à Malledent qui
organisaient des bals clandestins...
Juste après-guerre, une ou deux représentations de théâtre animaient le village, pour les prisonniers. Il y
avait déjà du théâtre avant-guerre et la troupe renaîtra dès 1945, dans le cadre de
l'Amicale Laïque
fondée cette année-là...
Dans les années 50, les sorties ordinaires se
limitaient à quelques voyages à Périgueux, principalement lors de la foire
de la saint Mémoire et la braderie des Quatre Chemins...
|
Les Reyssoux en déplacement...
|
|
|
|
la fête locale en 1973
|
M. et Mme Guidoux
et Alain Simon...
|
une fête locale à la fin des années 80...
|
|
|
|
au temps du Docteur Rousseau,
une fête locale dans les années 1970, en présence de Roland Dumas...
|
|
