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la fibre :
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- Suite à la lecture d'un article du Sud-Ouest du 30 octobre 2013, intitulé "Qui aura la fibre en premier", dans lequel nous apprenions
que le projet initial pour 13 communes de la CAP -dont la nôtre- pourrait être changée suite à la proposition de fibrage du Conseil Général
sur l'ensemble de la Communauté d'Agglomération,
- et suite à notre rencontre du 4 décembre 2013 au cours de laquelle M. LARENAUDIE nous a
également laissé entendre que les choses pourraient évoluer ( M. LE PAPE, présent ne s'est quasiment pas exprimé)
nous étions quelque peu inquiets de la tournure que prenait le paysage, bien que méfiant vis à vis des paroles des politiques
dont on connaît la distance qui existe parfois entre leurs paroles et leurs actes.
Bref, nous nous sommes tournés vers l'opérateur principal, en charge de l'opération FTTH (fibre pour tous) sur le territoire des 13 communes
dont nous faisons partie, c'est à dire France Telecom-Orange.
Bien nous en a pris.
D'une part, on nous a dit de ne pas nous fier à ce qui est écrit dans les médias et d'autre part, nous avons reçu un courrier de M. KREBS,
délégué régional de l'entreprise,
celui-là même par qui nous apprenions que les études préliminaires aux travaux définissant les priorités seront établies
par les services de France-Télécom conjointement avec ceux de la CAP et que notre maire y serait tout particulièrement invité.
⇒ voir ici
Par ce courrier, M. KREBS confirme les annonces que M. COLIN, au nom de France Telecom-Orange avait faite en juin 2012.
Voilà qui est clair.
⇒ voir ici
M. KREBS nous précise par ailleurs que le planning du déploiement de la fibre ne sera étudié qu'au second semestre 2014.
Enfin, dernière information : des travaux de renforcement du réseau ADSL vont prochainement être engagés sur le secteur des Brunies.
38 lignes de très-haut-débit semble-t-il, seraient acheminées sur ce secteur. Mais ces travaux n'ont aucun rapport avec le projet FTTH
de la fibre.
Cependant, on peut penser que les différentes actions en faveur de l'amélioration du débit ADSL et la dénonciation de notre village
"parent pauvre" du haut débit, depuis la première action citoyenne menée en 2004 jusqu'à l'action du Collectif 3B, en passant par
la lettre ouverte de 2009, hélas boycottée pat M. Le Pape, on peut penser que tous ces efforts portent aujourd'hui leurs fruits à travers ces
nouveaux travaux à venir. Et nous ne pouvons que nous en réjouir.
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février 2014
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la CAP s'engage !
La Chapelle sera dans les prioritaires...
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Le Collectif 3B ne reste pas les deux pieds dans le même sabot.
Catherine, Christian, Laurent et Bernard
n'ont-ils pas été reçus, en novembre par Mrs MARACHE et IMBERDIS à la Préfecture de Périgueux ? L'objectif de cette rencontre : sensibiliser
le Préfet à notre situation de fracture numérique au sein de la proche banlieue de Périgueux...
Plus récemment, ce vendredi 6 décembre, n'a-t-on pas entendu nos 4 comparses venir défendre la cause chapeloise dans les locaux de la CAP ?
Une réunion autrement plus importante : c'est de la volonté de la CAP, de son Président et de notre Maire que dépendra, en grande partie, notre
proche avenir numérique. Soit la fibre nous sera proposée autour de 2016, soit nous devrons attendre 2020 ou 22...
M. BERIT-DEBAT, Président de la CAP et Sénateur, nous reçoit donc. Il est accompagné de MM. DECOSSE, son
Directeur Général, BRET, responsable informatique, LARENAUDIE, chargé du développement économique et
Maire de Notre Dame de Sanilhac et LE PAPE, notre Maire, chargé des finances de la CAP.
La CAP prendra en compte le cas particulier de La Chapelle...
D'emblée, M BERIT-DEBAT annonce la couleur : "Nous allons faire en sorte que vous soyez, si ce n'est en priorité, dans les prioritaires pour pouvoir
accéder à la fibre optique dans le plan qui est en train d'être mis en place avec Orange".
Et plus avant dans la réunion de préciser son idée : d'abord Périgueux, pour des raisons essentiellement commerciales (France Télécom-Orange
voudra rentabiliser au plus vite son investissement) et ensuite, peut-être et dans la foulée, verrons-nous la fibre atteindre notre village... Voilà,
en tout cas, le scénario qui a été esquissé. Un scénario, cependant, qui n'a rien d'un engagement : la décision finale reviendra au payeur
(Orange), même si la CAP, et notre Maire, seront, en principe, invités à la fameuse "réunion de priorisation"
⇒ pour comprendre, lire ici
Un scénario qui pourrait se compliquer encore avec l'arrivée du Grand Périgueux, cette CAP à 33 communes (au lieu de 18 aujourd'hui) et
dont la naissance est prévue au 1er janvier prochain. Car, si France Télécom-Orange s'est engagé à fibrer à 100% les 13 communes de la
CAP initiale (appelée zone AMII -Appel à Manifestation d'Intention d'Investir-), les autres communes voudraient bien avoir leur
part de gâteau, c'est à dire l'accès à la fibre à l'horizon 2020 ! D'où le projet d'une convention entre l'opérateur historique et la CAP,
"convention de principe" a bien précisé M. DECOSSE, dont la signature serait prochaine. Mais il faudra attendre la fin des études
prévues fin 2014 pour que les choses soit précisées et, en particulier, l'échéance pour notre commune. On l'aura compris, l'objectif
principal de la CAP est un fibrage général des 33 communes du "Grand Périgueux" à l'horizon 2020...
Quoiqu'il en soit, le projet FTTH dont est l'objet la zone AMII, et qui englobe La Chapelle Gonaguet, demeure et, dans le cadre de ce projet,
la CAP, par la voix de son Président, s'engage : "Il va falloir qu'on essaie de prioriser le territoire de La Chapelle Gonaguet qui est
défavorisé par rapport à d'autres".
L'injustice de 2006 de n'avoir pas obtenu de débit supplémentaire, seule commune dans ce cas à l'époque*,
sera-t-elle réparée ? Réponse probable, fin 2014...
Un mot encore pour préciser comment ce fibrage se passerait, concrètement.
D'abord, savoir que la fibre ne sera probablement pas enterrée mais posée en aérien. Une proposition de raccordement à la fibre devrait arriver
dans chaque foyer. Sur une réponse positive, le foyer sera raccordé à la fibre (comme pour le téléphone). Chacun sera amené donc à choisir, fibre
ou pas fibre, dans un délai défini au-delà duquel les "règles du jeu" pourraient changer... Tout Chapelois, aussi éloigné soit-il, sera éligible.
Mais attention: tout ceci est fort probable, mais point assuré... Quelques mois de patience encore pour être définitivement fixé !
* 300 000 € ont été investis en 2006 pour fibrer la plaque téléphonique
de Mensignac depuis le château d'eau de Dourle, sur la route de Lisle. Sauf que depuis un an déjà, France Télécom y
avait installé l'ADSL. Pour les deux tiers des Chapelois qui y sont connectés, cet investissement conséquent n'a donc produit aucune montée en débit.
Tout juste cela a-t-il permis de pouvoir obtenir le dégroupage de sa ligne.
⇒ voir la carte des débits sur le territoire de la CAP en 2006
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décembre 2013
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Apéro-cagouilles,
les Chapelois démobilisés ?...
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Il n'y eut pas foule en ce dimanche matin 6 octobre 2013. Une quarantaine de personnes, et encore... Même un apéro-cagouilles
offert n'a pas su mobiliser les Chapelois autour de ce qui demeure, cependant, une réelle cause communale : la fracture ADSL dont
nous sommes victimes...
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Qu'est-ce à dire ? Les Chapelois, dans leur grande majorité, se satisferaient-ils tout à coup de la médiocrité de leur connexion Internet ?
Le sujet lasserait-il à force d'être évoqué ? Ou, tout simplement et fort probablement, la morosité sociale ambiante engendrant un certain
"ras-le-bol" a-t-elle favorisé, tout particulièrement en ce 6 octobre, le repli sur soi et la démobilisation générale que l'on constate
un peu partout... Dommage et même très dommage car, en l'occurrence, le poids de l'opinion publique chapeloise sera déterminant.
(je m'en expliquerai un peu plus loin)
Bien sûr, il y eut les vendanges, le forum des associations, les réunions de familles, les déplacements en week-end... Mais tout de même,
40 quand il aurait fallu être 200 !
Il y eut aussi la sortie mycologie organisée, ce même jour, par l'association
Agonapied avec la
Société Mycologique du Périgord, manifestation, il faut le dire, déclarée et mise en place bien après la nôtre... Comme si on pouvait
nous reprocher de ne pas en avoir tenu compte quand on ne pouvait pas en avoir connaissance. Et, tenez-vous bien, on nous l'a reproché !!!
Une occasion, manquée, de réaliser quelque chose en commun : entre cagouille et champignon, le lien était facile ! Et l'apéro pouvait aisément
ponctuer la journée de cueillette
et d'exposition des champignons*... Il suffisait d'un signe, comme dit la chanson.
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Quoiqu'il en soit notre association
@gonaweb, avec le Collectif 3B, avons dit et redit, haut et fort, la seule
chose qui vaille.
La seule vérité qui nous concerne tous :
* Le fibrage de notre commune, avec 12 autres communes de la CAP, est décidé et son calendrier défini : 2014, organisation des travaux
et réunion de priorisation, avec la CAP et le maire de notre commune, fin 2015 début des travaux, 2021 fin des travaux (initialement 2020)...
Financement et travaux incomberaient à l'opérateur historique France Telecom-Orange qui a obtenu l'accord de la CAP,
accord nécessaire puisque celle-ci a la compétence fibre (et non ADSL comme on l'entend parfois) sur son territoire.
* Ce fibrage est inscrit dans le plan FTTH, c'est à dire que 100% des Chapelois seront fibrés (la fibre remplaçant, à terme, le fil
téléphonique de cuivre).
* Ce fibrage est une exception dans le plan du fibrage de la Dordogne, en âpres discussions actuellement. Il s'agit bien de deux projets distincts,
à ne pas confondre.
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Je ne sais pas si vous vous imaginez la chance que nous avons de nous situer dans la zone définie du plan FTTH par l'ARCEP
(Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes). À constater le peu de Chapelois qui s'est
déplacé au Foyer rural le 6, je doute...
Toujours est-il que "notre mission" a été remplie, devant une assistance très à l'écoute. Sous la forme d'une vidéo quelque peu humoristique, nous
avons retracé
l'historique de notre ADSL, une histoire un
peu malheureuse jusqu'à ce jour, il faut bien l'avouer.
Cet historique s'est achevé sur l'histoire présente : la lecture, commentée avec conviction
par notre ami Jean-Jacques LAUNES de la
demande d'audience** que nous avons adressée
au président de la CAP, M. BERIT-DEBAT. Jean-Jacques a bien insisté sur le fait que notre démarche n'était pas politique et sur le fait que
c'est, quasiment, le territoire entier de notre commune qui est exclu de l'ADSL (la "valeur médiane" du haut-débit est
actuellement de 4 à 5 Mb/s...) et non tel ou tel secteur géographique, cet état de fait trouvant sa source dans le fibrage des
plaques téléphoniques réalisé par la CAP en 2006, alors même que celle-ci nous faisait miroiter, pour 42% des Chapelois, un débit égal
ou supérieur à...1Mb/s...ce qu'une seule poignée d'entre nous avons.
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Catherine BOUFFENIE, la présidente de l'association, a donné alors la parole à Alain LE PAPE, notre maire, lequel s'est alors
lancé dans un monologue dont il a le secret, pour nous parler du problème du fibrage...du département (!), là où,
effectivement, les rivalités politiques et financières font rage entre France Telecom-Orange, le SDE24, le
Conseil Général, la CAP...
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Au terme de cette longue prise de parole, il a fallu recentrer le débat sur son objet, "le projet d'exception"
concernant la fibre, projet dont nous bénéficions et la réelle problématique
qui se pose à l'échelle de notre commune, à savoir qu'il ne serait que justice que notre commune, la plus défavorisée parmi les 13
communes de la CAP concernées par le fibrage FTTH, soit fibrée avant celles qui sont déjà bien desservies par l'ADSL.
Les participants, quelque peu soporifiés pour réagir, l'heure tardive aidant, restèrent cois... Notre présidente les a alors invités
à se rapprocher de l'apéro-cagouilles que beaucoup, probablement attendaient. Et l'on ne fut pas déçu, ni par les tartes, cakes,
crêpes et autres délices, sans oublier le fameux rosé-pamplemousse, une spécialité chasseurs concoctée par Jean-Jacques. Merci à lui
ainsi qu'à Jacky, Magali, Marie-Laure, Myriam, Catherine tous membres d'@gonaweb diplômés
es culinarius ;-)).
On ne fut pas plus déçu par les bouchées-cagouilles, dénommées
"croquilles", véritablement délicieuses.
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Ici s'arrête le compte-rendu de l'apéro-cagouilles de ce samedi 6 octobre 2013.
Ce qui suit est une analyse toute personnelle de la situation telle qu'elle se présente à ce jour.
Cette analyse ne saurait engager ni le Collectif 3B, ni l'association @gonaweb.
Le poids de l'opinion publique chapeloise déterminante...
Si on analyse la situation avec un peu d'attention, on se rend aisément compte que le maire de notre commune est la clé de cette affaire
qui dépasse ses habitants, et lui seul.
Réfléchissons : tout se jouera autour de la fameuse réunion qui définira la priorisation des travaux de fibrage sur le territoire des
13 communes concernées. Or, à cette réunion qui sera représenté ? France Telecom-Orange, l'acteur principal, des maires de la CAP dont
le maire de La Chapelle Gonaguet. Que voudront les maires des 12 autres communes ? Être fibrés en priorité bien sûr ! Chacun voudra
tirer la couverture à soi et prendre la première part du gâteau. En début de nouveau mandat électoral, c'est bien naturel. Et quel est l'intérêt
de l'opérateur historique ? Fibrer le maximum de foyers en un minimum de temps afin d'espérer le plus rapidement possible un retour sur investissement,
à l'inverse de commencer par notre commune...
On le voit, ce qui fera la différence, c'est la motivation et la détermination du maire que nous aurons.
À l'évidence, nous avons assisté au spectacle d'une motivation et d'une détermination particulièrement ternes, en ce 6 octobre.
Moins absente qu'en 2012
où notre maire s'est carrément rangé à l'avis de la CAP prônant le satellite comme unique solution et reléguant M. COLIN, venu pourtant nous
apporter cette chance de fibrage sur un plateau, dans l'arrière-cour du débat.
Depuis, la position du maire a évolué. N'a-t-il pas signé notre pétition ? Ne nous a-t-il pas rejoint pour dire que notre commune est la plus mal
lotie parmi les 13 ? Cependant, son discours et son attitude lors de notre apéro-cagouilles révèlera un petit oui rapide, de suite éclipsé
par un gros MAIS qui s'est étalé dans une prise de parole longue et hors sujet.
Nous avons besoin d'un maire battant sur le sujet, convaincu à 100% que la fibre en 2016, c'est possible, qui y croit avec force et
sans rien lâcher... Non pas un maire de la CAP, mais un maire de La Chapelle ! Voilà ce qui pourrait nous sauver de cette annonce
récente et que nous ne voudrions pas lire comme une prophétie : "l'habitat du centre de Périgueux [soit] peut-être
plus vite desservi que celui du fond de La Chapelle Gonaguet" (DL - octobre 2013), ou encore,
La Chapelle, un "épiphénomène"...
Quel maire chapelois osera enfourcher le cheval de bataille et combattre, véritablement, pour ses concitoyens en faisant fi de la politique ?
Quel maire sera capable d'élever la voix...pour que justice soit rendue ?
Voilà, aujourd'hui, le véritable enjeu ! Encore faut-il que ce maire se sache soutenu par sa population et puisse en faire un argument. Et ce
n'est pas avec 40 personnes...............
Voilà pourquoi je dis que le poids de l'opinion publique chapeloise est déterminant.
Les 3B ont encore du pain sur la planche !
Bernard MULLER
* Voir
l'exposition 2012 qui a eu lieu au Foyer rural,
suite à la première sortie mycologie organisée par Agonapied.
** Nous avons également sollicité une
demande d'audience au Préfet de la Dordogne.
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octobre 2013
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La parabole,
une solution trompeuse
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La CAP, probablement frustrée de ne pas avoir été choisie pour fibrer Périgueux (et 12 communes environnantes dont la nôtre)
s'entête à faire entendre son leitmotiv à travers réunions (voir l'article de
juin 2012 ) et presse (DL du 10 juin 2013) par la bouche de M. LARENAUDIE,
vice-président aux Technologies de l'Information et de la Communication, laissant
entendre ou déclarant même, comme lors de la réunion du 18 juin 2012, que la parabole est LA solution au problème du manque d'ADSL sur
notre commune.
Non seulement la parabole n'est pas LA solution à notre problème, tout au plus une solution de dépannage et d'attente, mais prétendre
qu'elle l'est, c'est pour le moins trompeur. Qu'on en juge...
Petit regard technique
Il est vrai que le flux descendant, c'est à dire le téléchargement d'un fichier, est rapide, de l'ordre de 4 Mb/s pour Sat2Way
et Numeo (par Eutelsat) et 2 Mb/s pour Nordnet (par Astra). C'est là le seul avantage du satellite avec
celui d'être accessible de n'importe où en France.
Le flux montant c'est à dire l'envoi de fichiers, est, quant à lui, de l'ordre de 0,8 Mb/s pour Sat2Way et Numeo et
de 0,2 Mb/s pour Nordnet.
Mais là où ça se corse, c'est au niveau du ping, c'est à dire du temps de latence (temps d'attente) entre le moment
où une demande est envoyée (requête)
et où la réponse commence à arriver. Or il faut savoir qu'une page Internet comporte autant de requêtes que d'objets dans la page, parfois plus de 100,
donc autant de temps qui s'ajoute au téléchargement. Ce temps est de l'ordre de 0,9 s pour Sat2Way et Numeo et de 1,2 s pour
Nordnet.
(à comparer avec une ADSL ordinaire qui affiche un ping de l'ordre de 0.1 s...)
Cela s'explique par le fait que la requête est envoyée ondes radio (signal hertzien) dont l'acheminement dans l'air est relativement lent et
dépend également de la météo.
Sur une page Internet comportant 50 éléments par exemple, le temps de latence serait de 5 s en ADSL filaire alors qu'il passe à 45 s ou même
à 1 mn avec Nordnet... De quoi faire réfléchir.
source :
Desgrouptest (fin 2012)
Parlons "gros sous"...
Il est faux de prétendre, qu'à service égal, la parabole n'est pas plus chère que l'abonnement ADSL ordinaire. Même si l'on résilie sa ligne
France Télécom, ce que l'on peut faire également avec une ADSL classique.
La différence tient en deux mots : téléphonie et quota.
Le téléphone, s'il est illimité dans l'abonnement Satellite, fait considérablement grimper le coût de l'abonnement. Si le téléphone est compris
dans l'abonnement, il est limité généralement à 1 ou 2 h par mois et son fonctionnement est parfois aléatoire comme nous allons le voir plus loin.
Quant au quota, un abonnement de l'ordre de 30 € par mois donne droit à 10 ou 15 Go environ en réception et émission soit
l'équivalent, pour un surf familial ordinaire et modéré à 15 jours environ. Et encore, si l'on s'abstient des mises à jours, nombreuses
et souvent dévoreuses d'octets...
voir
comparatif
Si le coût du matériel (kit parabole) de l'ordre de 400 € est remboursé à hauteur de 200 € par le CG et de 200 € supplémentaires
par la CAP dans les zones blanches ou d'ombre (inférieur à 1 Mb/s), il faut ajouter, selon les opérateurs, des frais d'accès au service
de l'ordre de 50 à 100 €...
"Ce ne sera pas plus cher" ?..................................
Témoignages...
Je suis allé "prendre le pouls" de quelques utilisateurs (ils sont peu nombreux sur la commune*).
Deux foyers sont franchement insatisfaits pour un qui se
dit satisfait et sans souci. Cette différence est-elle dû à l'opérateur choisi (Nordnet et Ozone pour les deux premiers
et Sat2Way pour le troisième) ou tient-elle dans une différence de surf, plus ou moins soutenue selon les foyers ?... Lisez plutôt :
"Je ne le conseille à personne"
M. et Mme M. ont souscrit un abonnement satellite à près de 30 € mensuel auprès de Ozone, une filiale de SFR. C'était en 2009 et,
à l'époque, ils n'ont été remboursés qu'à 50 % de leur investissement matériel par le CG. Mais "c'est mieux que rien"... Seulement voilà,
leur boîte mail ne fonctionne plus et ça fait un mois que ça dure... Côté surf, "ça fluctue...". En principe, ils ont droit à 10 Go par mois,
"alors, m'explique Mme M. , je m'abstiens des mises à jour qui consomment tout". Avec 1h par jour en moyenne, leur forfait
se bloque au bout de 3 semaines.
Un jugement sans appel !
"On marche avec une parabole donc on n'est pas du tout content !"
M. et Mme B., nouveaux arrivés sur la commune, ont emménagé en un lieu où le téléphone portable ne passe pas et où le téléphone filaire n'a
pas pu être raccordé, malgré l'obligation légale de France-Télécom. Qu'à cela ne tienne, le satellite est la solution, n'est-ce pas ?
Erreur fatale ! En signant pour le satellite, ils ont enterré leur espoir de téléphone filaire et...d'Internet et téléphone tout court.
Qu'on en juge : Un téléphone (par satellite) qui coupe au bout de 10 à 15 mn, des appels entrants et sortants qui ne peuvent aboutir "suite
à un grand nombre d'appel..." (douce mélodie), un téléphone -quand il fonctionne- en "différé", un Internet qui beugue dès qu'on veut
télécharger un film, des vidéos saccadées et qui coupent la connexion, bref, c'est la totale ! À 36 € par mois pour 10 Go et
"tel illimité", il y a de quoi "criser", non ?...
Le bouquet en matière d'insatisfaction et...un retour à l'âge de pierre ;-)
"Pas de souci et un débit correct"
C'est comme au loto, M. et Mme D. semblent avoir tiré le bon numéro ! Ils ont installé leur parabole il y a deux ans et ont pris un abonnement chez
Sat2Way, un bon choix semble-t-il si l'on se réfère au comparatif de Desgrouptest (voir plus haut).
Remboursés de leur matériel à 50 % à l'époque, ils disent surfer 1 h par jour en moyenne, un peu plus les week-end. Ils ont
souscrit un abonnement à près de 40 € par mois sans téléphone qu'ils gardent en filaire. Ils bénéficient du surf illimité entre 23 h et
7 h du matin. Le reste du temps, ils ont droit à 10 Go par mois et n'ont pas de difficulté de surf, même par mauvais temps... Il faut noter que
l'abonnement souscrit n'est pas un abonnement de base comme pour les deux familles ci-dessus. Cela joue-t-il aussi sur la qualité du service ?
En guise de conclusion...
"Pour un abonnement équivalent, en terme de confort de surf, avec le satellite c'est une semaine du confort que connaissent les abonnés
à l'ADSL classique pendant le mois."
Sans commentaire.
* Vous recevez Internet par satellite ? Votre témoignage m'intéresse et pourrait
enrichir cette page...
Écrivez-moi !
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juin 2013
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ADSL
La fibre pour tous en 2016, c'est possible !
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14 Mai 2013, le rassemblement des Chapelois autour de cette question de l'ADSL n'a pas déplacé les foules, à croire que les Chapelois se
satisfont volontiers de la médiocrité de leur connexion Internet... Une quarantaine de personnes s'est
retrouvée au Foyer rural pour une rencontre qui s'est déroulée en deux temps : questions-réponses autour de la situation actuelle et des projets
d'avenir, avec une intervention du Maire qui nous a lu une lettre du directeur régional de France-Télécom-Orange et l'organisation d'une collecte de
signatures autour d'une lettre que le Collectif envisage d'adresser à la CAP (deuxième volet de notre action : information des Chapelois
et interpellation des élus de la CAP).
Jean-Jacques LAUNES a, tout d'abord, fort bien résumé la situation: "ce que je recherche, c'est d'avoir du débit pour faire quelque
chose avec Internet d'intéressant" et c'est bien cela que vise le Collectif et rien d'autre. Suite à quoi Christian CHANRION a
précisé la visée de la rencontre : "faire signer un maximum de gens pour essayer de faire pression sur le projet de travaux" de pose de la
fibre par France-Télécom. "Ce n'est pas gagné d'avance mais si on ne tente rien, on pourra toujours dire : on n'a rien eu, on n'a rien fait. Mais
là on fait quelque chose en espérant qu'on fera pression de ce côté-là".
Le Maire est ensuite intervenu en précisant d'emblée qu'il est totalement d'accord pour qu'on essaie d'avoir la fibre.
Nous nous réjouissons
qu'enfin, après s'être opposé à un mouvement citoyen, en 2009-2010, qui aurait pu aboutir à l'installation d'un NRAZo au bourg quand le Conseil
Général en a installé une centaine dans le département, après avoir voulu interdire notre intervention du 19 avril dernier, M. LE PAPE se rallie,
au moins verbalement, à notre engagement en faveur de désenclavement ADSL de notre commune. Et nous espérons qu'à travers la presse ou des
déclarations officielles, il concrétisera la position qu'il annonce en ce jour.
Il nous fera part d'une lettre de M. KREBS, directeur régional de France-Télécom-Orange (France-Télécom étant le nom de l'entreprise coté
en bourse et Orange celui d'une partie commerciale de l'entreprise, comme nous l'a précisé Jacky CHASTENET) lettre qui confirme
exactement ce que M. COLIN, directeur départemental de France-Télécom-Orange auprès des collectivités locales, avait annoncé en juin 2012,
M. COLIN qui n'est donc ni un menteur, ni un guignol mais un porte-parole fidèle à son entreprise.
Ainsi, nous apprenons que les études préliminaires aux travaux (en 2014) définiront les priorités qui seront établies par les services de
France-Télécom conjointement avec ceux de la CAP (réunion dite "de priorisation").
Dès lors notre "lettre-pétition" à la CAP prend tout son sens : en nous adressant à la CAP, nous nous adressons, en partie, aux décideurs de
l'organisation des travaux de pose de la fibre, travaux prévue entre 2015 et 2020, et que nous voudrions voir être réalisés en 2016 à
La Chapelle Gonaguet.
La balle est donc bel et bien être dans le camp de notre maire...
28 secteurs géographiques ont été définis. Vous recevrez donc, prochainement, la visite d'un Chapelois qui vous remettra, au nom du Collectif 3B,
la lettre-pétition à la CAP. Cette lettre explique la situation et sollicite les élus de la CAP pour une priorité d'installation de la fibre
dans les secteurs les plus défavorisés. Rien de plus mais rien de moins. Vos signatures seront sollicitées afin de donner du poids à notre
demande, et ce, pour le 10 juin au plus tard.
Le Collectif devrait se réunir ensuite pour décider de la suite à donner à cette action...
À suivre, donc...
lire
la lettre-pétition à la CAP
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En avril 2013, le
Collectif 3B décide de s'ouvrir à l'ensemble des Chapelois et d'engager une campagne
visant à ce que la fibre, annoncée par France-Télécom-Orange lors de la réunion publique du 18 juin 2012 au Foyer rural, soit rapidement
mise en place sur notre commune, parent-pauvre de l'ADSL comme chacun sait.
Pour démarrer cette campagne d'information, de sensibilisation et de sollicitation des élus, le Collectif 3B s'est, en premier lieu, adressé
aux élus lors du Conseil municipal du 19 avril 2013.
On le sait, le Collectif 3B avait déjà été en contact avec le Maire un an auparavant et avait parlementé avec lui à propos de la fameuse
"fibre cachée" qui avait soulevé, dans le secteur Boiges-Blanchou-Brunies quelques espoirs...vite retombés.
Mais la situation a changé depuis l'annonce de M. COLIN : la décision de France-Télécom-Orange de fibrer notre commune, "100% des Chapelois",
comme les 12 autres communes de la CAP (correspondant au territoire géographique de la CAP quand elle ne comptait
que 13 communes).
Un Email a été adressé à tous les élus le matin de la réunion du Conseil (à 8h29). Et là, première surprise et de taille : en réponse, à 19h, le
Maire prétend ne pas connaître de 3B, considère notre Email comme une lettre anonyme et se réfugie derrière le plan "Vigipirate rouge
renforcé" pour refuser toute intervention de notre part ! "Triste démocratie" comme s'exclamera l'un des membres du 3B.
Mais ce n'est pas tout : après avoir prétendu n'avoir reçu aucune réponse à sa réponse (une réponse précisant la nature du Collectif lui avait
pourtant bien été adressée) Monsieur le Maire, en fin de Conseil municipal, aborde la question dans le point "informations diverses".
Il persiste alors en déclarant faussement ne pas connaître de Collectif 3B et dans son intention d'adopter une attitude d'extrême vigilance en refusant
toute intervention !!!
Nous sommes d'autant plus dépités qu'il ne s'agit d'aucune manuvre politique ni d'hostilité vis à vis ou à l'encontre du maire de la part
du 3B. Ce que nous voulons, c'est juste que notre commune soit fibrée le plus rapidement possible afin que tous les Chapelois aient, enfin,
accès à une ADSL digne de ce nom. Nous uvrons bénévolement pour l'intérêt des Chapelois et nous pourrions attendre, de la part de son
premier magistrat et de tous les élus, un soutien sans faille à nos revendications légitimes (voir plus bas).
Fort heureusement, Stéphanie BOR-LASCAUD, Conseillère municipale et instigatrice des 3B, lui a rappelé qu'il avait déjà traité il y a un an avec
le Collectif 3B, verbalement et par écrit.
Ne pouvant plus avant nier l'évidence, le Maire donne alors la parole à Catherine BOUFFENIE-LIZE, porte-parole du Collectif 3B.
Ouf, on a évité, de justesse, l'épreuve de force !
Appelant au "civisme et devoir d'élus envers l'ensemble de la population chapeloise", le Collectif 3B a demandé deux choses :
de pouvoir confirmer que notre commune fait bien partie de ce plan de déploiement de la fibre en Dordogne,
d’intervenir, fermement et de manière très officielle, auprès des instances politiques responsables et des acteurs de ce plan, notamment
de France-Telecom-Orange qui semble avoir été choisi pour en être le maître d’œuvre, afin de défendre notre
village et nos intérêts en déclarant, haut et fort qu’il ne serait que justice que les travaux débutent par les secteurs les plus défavorisés
du territoire concerné (plutôt que par les zones les plus peuplées, déjà bien desservies par l'ADSL, ce qui arrivera si personne ne dit rien)
Nous attendons, à présent, une réponse du maire et des élus, ce qu'ils feront, ce qu'ils diront...
Et je vous en tiendrai informés, bien sûr.
Nous attendons de nos élus, en particulier de notre Maire*, qu'il dise haut et fort que, notre commune étant la plus mal desservie par l'ADSL parmi
les 13 communes anciennes de la CAP, il ne serait que justice que les travaux concernant la fibre optique se fassent, en priorité, sur ces zones
blanches ou grises avant d'équiper les zones déjà bien desservies actuellement.
Et c'est, bien sûr, aux élus, de notre village et de la CAP, d'obtenir cela, auprès de France Telecom-Orange,
l'exécuteur des travaux, avant leur organisation, en 2014, et leur démarrage, en 2015...
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* Notre attente est d'autant plus justifiée que, dans ses vux, le Maire associant son Conseil
municipal et les agents de la commune, a souhaité, pour l'année 2013, que "notre action se poursuive dans le sens de l'intérêt général".
Et c'est bien de l'intérêt général des Chapelois dont il s'agit !
Cette interpellation de nos élus n'est, bien sûr, que le premier acte de notre engagement.
Le second acte consiste à mieux se faire connaître des Chapelois, puis à rassembler, le 14 mai à 20h,
toutes les bonnes volontés désireuses que notre commune sorte, enfin, de la fracture numérique, afin d'envisager une action de plus grande envergure...
@ très bientôt donc !
lire aussi
Collectif 3B, qui sommes-nous ?
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avril 2013
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ADSL
résumé de la situation
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Cet article n'est qu'un résumé de la situation en matière d'ADSL sur notre commune.
Pour plus de détail ou pour accéder aux
documents de référence, merci de vous référer aux articles qui suivent et développent les points abordés dans ce résumé..
L'ADSL sur la Chapelle Gonaguet a été mis en service en 2005 par France Télécom. Le signal arrive à la plaque
secondaire du bourg d'où il est renvoyé vers les particuliers, ceci étant vrai pour 70% environ des Chapelois, les autres dépendant de la plaque
de Chancelade.
Un an plus tard, la CAP déploie l'Internet haut débit sur le territoire de 12 de ses communes, ainsi que sur la commune de Mensignac.
La Chapelle Gonaguet se verra, de fait, quasiment exclue de ce déploiement, trop éloignée des pylônes équipés par la CAP.
Nous conservons le débit ADSL installé par France Télécom un an plus tôt, mais la plaque qui se situe à Mensignac est déjà très loin
de la plaque secondaire du bourg, de sorte que seuls les habitants proches du bourg peuvent bénéficier d'un débit moyen. Il en va de même pour
un tiers des Chapelois dépendant de la plaque de Chancelade. Pour eux, c'est même pire, puisqu'ils sont, pour un certain nombre, "multiplexés"
donc inéligibles
à l'ADSL.
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À noter que, dans une note distribuée à tous les Chapelois en 2006, la CAP affirme avoir décidé d'investir dans le haut débit "tout
d'abord pour faire bénéficier les usagers (entreprises et particuliers) de meilleures offres technologiques. Ensuite pour faire profiter les
usagers des meilleurs prix, grâce au dégroupage, et assurer et garantir l'évolution technologique sur les 20 prochaines années."
L'ambition politique de la CAP visait donc bien, au même titre, les entreprises, bien sûr, et les particuliers que nous sommes.
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Depuis 2006, la situation, pour La Chapelle Gonaguet, est restée quasiment inchangée.
En 2010, nous aurions probablement pu bénéficier de l'installation d'un des 92 NRAZo qui ont été déployés en Dordogne mais il aurait fallu
une volonté politique qui a manqué...
Enfin, en juin 2012, nous apprenons, de la bouche-même du directeur régional de France Télécom-Orange auprès des collectivités locales lors
de la réunion publique, que France-Télécom a décidé, sur ses fonds propres et en accord avec la CAP, de déployer la fibre optique auprès
de 100% des habitants du territoire des 13 communes de la CAP, dont la nôtre.
Organisation des travaux : 2014. Premier coup de pelle : 2015. Fin des travaux prévue en 2020.
Dès lors, il ne serait que justice que notre commune fasse partie des premières zones équipées puisqu'elle est la plus mal desservie
parmi les 13 communes concernées.
Encore faut-il que ça se sache, que ça se demande, voire que ça s'exige...
D'autant que je n'ai trouvé aucune publication précise et claire au sujet de ce déploiement, sauf du côté du SDE24 qui parle de 12 communes
(et non de 13) et ne précise pas de date (mais la publication date de février 2012)...
Force est de constater que, si les engagements oraux ont été clairs, les engagements écrits, eux, semblent inexistants par défaut de communication,
certains laissant même à penser que tout est bien et qu'il n'y a rien à faire de plus...
Pourquoi ces non-dits et cet immobilisme ? Ne nous mène-t-on pas "en bateau" une fois de plus ?...........
Nous attendons de nos élus, en particulier de notre Maire*, qu'il dise haut et fort que, notre commune étant la plus mal desservie par l'ADSL parmi
les 13 communes anciennes de la CAP, il ne serait que justice que les travaux concernant la fibre optique se fassent, en priorité, sur ces zones
blanches ou grises avant d'équiper les zones déjà bien desservies actuellement.
Et c'est, bien sûr, aux élus, de notre village et de la CAP, d'obtenir cela, auprès de France Telecom-Orange,
l'exécuteur des travaux, avant leur organisation, en 2014, et leur démarrage, en 2015...
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* Notre attente est d'autant plus justifiée que, dans ses vux, le Maire associant son Conseil municipal et
les agents de la commune, souhaite, pour l'année 2013, que "notre action se poursuive dans le sens de l'intérêt général". Et c'est bien de
l'intérêt général des Chapelois dont il s'agit !
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novembre 2012
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Cap satellite
pourquoi demander plus ?...
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Réunion publique éclairante...
mais des politiques bien peu encourageants !
Par la bouche de son vice-président aux Technologies de l'Information et de la Communication, M. LARENAUDIE, maire de Notre Dame de Sanilhac,
nous l'avons tous bien compris, la CAP n'a qu'une solution à proposer : le satellite. De quoi nous plaignons-nous ? Contentons-nous de ce que nous avons,
ce n'est déjà pas si mal, même si la connexion rame ou se coupe, il y a plus mal lotis... On peut aussi aller habiter ailleurs...
Et si vraiment on a des problèmes ou qu'on veut du haut débit coûte que coûte, la CAP a sa solution : le SA-TEL-LITE...
D'ailleurs la CAP a décidé une aide à l'équipement satellite : si vous dépassez les 54 dB d'atténuation*
à l'arrivée du signal ADSL à votre habitation,
ce qui correspond à peu près à un débit inférieur à 1 Mb/s, la CAP subventionne à 50% votre équipement parabole. Et si votre débit est inférieur
à 512 kbits/s, soit le seuil considéré depuis peu par l'ARCEP, l'autorité en la matière, comme la limite de zone blanche, le Conseil Général
contribue encore à hauteur des 50%, ce qui fait que l'acquisition de votre matériel ne vous coûtera rien, en ce cas. Faudra-t-il encore l'installer...
Aucun représentant du Conseil Général n'étant présent à la réunion, nous n'avons pas su à quel taux précis d'atténuation
correspond ce seuil de 512 kb/s...
Même si je suis critique (vous l'aviez remarqué ?) vis à vis de la "solution satellite" qui ne représente, à mon sens et dans l'état actuel de
l'offre satellite du marché, qu'un pis-aller, une solution d'attente pour les raisons que j'évoquerai plus loin, il faut tout de même saluer
ce geste de la CAP envers les concitoyens de son territoire en situation quasi impossible de réception ADSL, geste souhaité et attendu. Sans
condition de ressources a-t-il été précisé.
Le satellite, la solution ?
On trouve aujourd'hui des abonnements ADSL en filaire pour moins de 36€ par mois, incluant le téléphone et les appels vers les portables en illimité.
Les offres satellites sont-elles comparables ?
En analysant ces offres, au-delà de l'effet d'annonce qui cache parfois une réalité autre, on s'aperçoit qu'elles sont sensiblement plus onéreuses
si l'on prend en compte les frais de service, par exemple, qui viennent souvent se rajouter à l'offre affichée...
Si le satellite propose un confort de navigation indéniable (au moins 6 Mb/s et souvent davantage), cette solution présente cependant deux inconvénients
majeurs : le téléphone est souvent exclu (il faut donc souscrire un autre abonnement pour celui-ci) et, surtout, la quantité d'information en
réception est limitée mensuellement (là aussi, pour souscrire de l'illimité, il faut payer davantage).
Le satellite au prix du filaire est donc réservé à des surfeurs occasionnels (on a vite atteint son quota autorisé), sans téléphone...
À titre d'information, voici un
site comparatif des prix et services proposés par quelques
opérateurs "satellite"...
N'en déplaise à certains, le satellite apparaît donc à ce jour, au mieux, une roue de secours du véhicule ADSL...
Une solution pour un avenir relativement proche...
Le personnage qui a retenu toute notre attention, c'est M. COLIN, directeur départemental de France Télécom auprès des collectivités locales, celui-là
même qui fut mon interlocuteur direct durant les deux années où j'ai eu en charge la communication au sein du conseil municipal, en 2008 et 2009.
Rappelez-vous, nous aurions pu, peut-être, obtenir l'installation d'un NRAZO dans le bourg de La Chapelle, au moment où le Conseil Général en a
installé un peu plus de 90 dans tout le département. Mais, et ce n'est vraiment pas de chance, le conseil municipal, maire en tête, s'est opposé
à la publication dans les médias d'une lettre ouverte, résultant d'une enquête sur le terrain menée par la commission mixte que je présidais et
notre maire a "oublié" de transmettre dans les temps cette lettre aux autorités concernées... Cela a eu pour effet de réduire à néant le travail
d'une douzaine de Chapelois bénévoles qui y avaient uvré. À néant aussi, nos chances de sortir du bannissement du haut débit qui est,
quoiqu'on en dise, un fait. Pour s'en convaincre, on se reportera au chapitre
"Quand l'opportunité frappe à la porte" et au
schéma d'équipement ADSL, toujours en vigueur en 2012, paru dans le journal Sud-Ouest
du 22 avril 2006.
M. COLIN, donc, avait de quoi nous surprendre : ni plus ni moins qu'un projet acté accompagné d'un calendrier défini - un vrai projet
quoi ! - décidé en accord avec la CAP, le déploiement de la fibre optique sur TOUTE notre commune, fibre qui sera acheminée jusqu'à CHAQUE
habitation chapeloise, aussi reculée soit-elle !
Vous avez bien lu !
Et M. COLIN de préciser avec force que l'engagement est pris et sera respecté. Le budget, au sein de l'entreprise privée France Télécom, est donc,
logiquement, acté.
Les délais ? 2014 pour la réalisation des plans, 2015 à 2020 pour la réalisation sur le terrain.
L'ampleur du projet ? L'équipement en fibre sur le territoire de la CAP (13 communes définies dont La Chapelle Gonaguet) et celui de Bergerac.
Sauf à un cataclysme économique (qui n'est pas à exclure), voilà donc un projet réel, un vrai projet qui ouvre l'avenir des Chapelois...
Mais quoi de vraiment surprenant venant de France Télécom ? C'est bien cette même entreprise privée qui, en 2004, a réceptionné les pétitions
que le maire d'alors, M. GUIDOUX, lui avait transmises. Son engagement à l'époque, si mes souvenirs sont bons : "à 100 demandes sérieuses,
on équipe en ADSL" (nous en avions réuni 140). Puis, plus rien. Jusqu'à l'été 2005 où, surprise, nous avons été invités à une réunion publique
à Mensignac au cours de laquelle, France Télécom a annoncé l'ADSL opérationnelle sur la plaque de Lavaur ! L'ADSL avait atteint
notre commune, et son débit n'a pas beaucoup évolué depuis, chez nous, malgré la prise de compétence de la CAP en ce domaine : nous avons,
en effet, été la commune "parent-pauvre" en la matière, comme je l'ai évoqué plus haut.
Bref, en 2004-2005 France Télécom était là. Dix ans plus tard, c'est encore elle qui s'annonce en réponse à notre attente grandissante...
La réaction de nos élus...
Dès lors, on aurait pu s'attendre à de larges sourires de la part de nos élus et, en particulier, sur le visage de notre maire...
Il s'agit quand même d'une entreprise privée qui met la main à la poche et répond ainsi aux besoins des citoyens que nous sommes. Et,
que je sache, un maire devrait d'abord mettre son énergie et sa priorité au service de ces citoyens-là...
Détrompez-vous : la voix de la CAP fut toute tournée vers le satellite et nous n'avons entendu aucun mot de reconnaissance ou de soutien à ce qui,
pourtant, représente l'avenir du numérique en France, ce qu'a rappelé M. COLIN : "Les investissements importants, pour l'avenir, c'est
sur la fibre".
Et bien non, tout juste si je n'ai pas été traité de menteur en rappelant ce fait bien réel : des 13 communes de la CAP d'alors, la nôtre fut la
seule à être "évitée" par le haut débit mis en place par la CAP en 2006. Pour des raisons budgétaires que nous pouvons comprendre. Mais aujourd'hui
que se profile à notre horizon relativement proche (2015) notre sortie de cette fracture numérique, nous sommes exactement, et toujours, dans cette
même situation.
C'est ce que notre maire devrait dire et rappeler sans cesse maintenant !
Et c'est ce que je lui ai demandé lors de la réunion publique.
Pourquoi ?
Parce qu'un enjeu majeur se profile dans cet horizon : qui vont être les premiers servis ? Les habitants des agglomérations déjà bien desservis
ou les Chapelois qui sont "dans le fossé du numérique" actuellement... Les nantis ou les délaissés ?
Affaire de justice sociale me semble-t-il...
Une affaire qui n'est pas gagnée si l'on en croit les réactions observées lundi, et pourtant, si nous voulons sortir du bannissement ADSL avant 2020,
si nous voulons avoir accès au Très-Haut-Débit dès 2015 ou 2016 - c'est possible - , c'est à nos élus de faire ce travail de rappel et d'affirmer,
à temps et à contre-temps, qu'il ne serait que justice que les travaux commencent...à La Chapelle Gonaguet !
Pour être complet...
L'essentiel est dit. Et si je l'exprime avec force, c'est que le sujet, vous le savez, me tient particulièrement à cur pour avoir été mon
"cheval de bataille" depuis 2002, depuis ma proposition à la mairie d'écrire quelques pages Internet pour mettre notre village
à l'honneur sur la toile. 10 ans et 2000 pages plus tard, l'aventure continue...
Avant de clore cet article, je voudrais rapporter quelques points qui ont été abordés lors de la réunion du 18 juin, dont je n'ai pas traités mais
qui peuvent être importants de savoir :
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Au-delà de 6 à 7 km d'une plaque téléphonique, l'abonné est inéligible à l'ADSL.
Nous dépendons de 3 plaques : Lavaur-Mensignac pour 298 abonnés, Chancelade pour 118 abonnés et Bussac pour 1 abonné.
Parmi ces lignes, 13 sont trop éloignées du central (10 de Chancelade et 3 de Lavaur).
Si le téléphone est inscrit au titre du service universel, l'ADSL ne l'est pas et France Télécom n'a donc aucune obligation en ce domaine.
Règlementairement, et c'est important à savoir, France Télécom ne peut pas modifier un réseau. D'où l'importance d'être vigilent lors de
l'installation initiale. Après, c'est trop tard !
Il ne reste, actuellement, que 7 lignes multiplexées sur notre commune et France Télécom poursuit ce désenclavement numérique (une ligne
multiplexée ne peut pas prétendre, pour des raisons techniques, à l'ADSL, même en 56 kb/s)...
La fameuse "fibre cachée" fait partie du réseau structurant des installations de France Télécom. Il s'agit d'une ligne de fibre optique
reliant Périgueux à Ribérac et passant par Chancelade et Lavaur. Rien de caché donc, et logiquement, cette ligne devrait
apparaître dans les servitudes inscrites au PLU (à vérifier)...
France Télécom n'est pas tenu d'installer un NRAZO au bourg de La Chapelle et son choix d'investissement s'est porté sur la fibre comme
énoncé plus haut.
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Voilà pour les informations sur ce qui s'est dit lors de la réunion publique du 18 juin 2012, à laquelle participaient, outre M. COLIN de France Télécom,
M. LARENAUDIE et M. LE PAPE, M. DECOSSE, directeur général de la CAP et M. BRET, responsable informatique et Très-Haut-Débit à la CAP.
Les Chapelois furent nombreux et très participants au débat, ce qui montre bien que cette question du numérique est une question sensible
à laquelle notre maire et nos élus seraient bien inspirés de se pencher avec énergie et force pour
un Très-Haut-Débit dès 2015 chez nous !
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juin 2012
* Si vous voulez connaître précisément votre taux d'atténuation, vous pouvez,
par exemple, consulter le
site de degrouptest, entrer votre n° de téléphone et votre code postal et vous connaîtrez
ce taux. À ce taux, s'ajoute bien sûr, l'affaiblissement dû à votre installation téléphonique à l'intérieur de votre habitation, ce qui veut dire
que votre débit sera tojours sensiblement inférieur à celui correspondant à l'arrivée du signal "à votre porte"...
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Fibre cachée
nouvel espoir ?...
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Quand la fibre sort de son trou...
Le saviez-vous ? Une fibre optique traverse notre commune !!!! Non ? Et si !
Fibre optique cachée, secrète... D'où vient-elle ? Où va-t-elle ? Mystère. Mais le fait est qu'elle existe bel et bien.
De là à imaginer un raccordement ADSL possible sur cette fibre, il n'y a qu'un pas. Un pas d'autant vite franchi
qu'elle a été découverte à l'endroit le plus mal desservi de la commune en matière de téléphonie et d'Internet :
aux Brunies !
L'affaire se serait passée au milieu des années 90. Ce réseau parallèle aurait été enfoui à la hâte, chantier ouvert
nuit et jour disent les témoins d'alors. Ces travaux ayant été conduits sur le domaine privé, la municipalité de
l'époque avait-elle son mot à dire ? D'ailleurs, en ce temps-là, qui aurait pu se soucier de la fibre ? Ce dont se
souvient l'ancienne secrétaire de mairie, c'est qu'un plan de cette fibre se trouvait en mairie. "On ne fait pas des
travaux de cette ampleur sur une commune sans qu'il y ait un plan déposé. Et, contrairement à aujourd'hui, ajoute-t-elle,
dans le temps, on ne suivait pas les routes mais on passait habituellement à travers champs."
En 2000, déjà, un habitant aurait explosé cette fibre lors d'un terrassement. Mais c'est récemment que l'affaire
s'est révélée : un terrain à bâtir, vendu comme tel, se voit refuser la construction
au motif que le terrain est...traversée par la fibre optique, plan explicite à l'appui ! La DDE possède donc
le plan du tracé de cette fibre. Le hic, c'est qu'aucune autorisation du propriétaire d'alors ne valide cet enfouissement.
Branle-bas de combat chez France Telecom qui est
contraint de déplacer cette fibre pour la faire courir le long de la voie communale alors qu'elle traversait, en ligne
droite, tout le plateau des Brunies.
Cette fois, ce qui était caché doit se révéler au grand jour : déclaration des travaux à la mairie, avec
information de son coût : 40 000 € pris en charge par France Telecom...
Au bénéfice de qui ? Pas des Chapelois jusqu'à présent...
Un collectif se crée dans notre commune...
Et c'est là que les citoyens des Brunies, de Blanchou et des Boiges se réveillent !
Ils décident de créer un collectif, "Pour la fibre aux 3 B", lequel poursuit un seul but :
recevoir le haut débit.
Un mouvement citoyen, donc, suscité par l'exaspération de compter parmi les 2% de périgourdins bannis de l'ADSL (si l'on
en croit les chiffres récemment publiés par le Conseil Général), dans un territoire de seconde couronne de Périgueux,
alors même qu'on découvre que la fibre traverse, depuis longtemps, notre commune. Et passerait, semble-t-il, par
le bourg !
L'opportunité est trop belle et l'espoir renaît.
L'espoir ? C'est celui de ne pas devoir attendre 2020 ou 2025 pour recevoir le haut débit mais de ramener cette
échéance à quelques mois, un ou deux ans tout au plus... C'est celui de permettre, enfin, à tous les Chapelois,
de recevoir une ADSL en haut débit.
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Quelques précisions s'imposent :
La CAP, dans son journal d'information (CapForum n° 39 du mois de janvier 2012) précise ce qu'on entend désormais
par "zone blanche" : un accès à moins de 512 kb/s, ce qui est largement le cas pour de nombreux Chapelois
si l'on se réfère à la
carte de la commune.
L'ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) considère qu'un débit de
2 Mb/s représente une entrée au haut débit actuel (SO du 4 février 2012).
Le Sénat a adopté, le mois dernier, une proposition de loi "haut débit pour tous" [ voir
document ]
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Réunion du collectif, information (orale) aux alentours, à la petite centaine de foyers concernés.
On cherche d'abord à avoir une confirmation du fait : la fibre cachée est bien réelle. D'ailleurs, les travaux ne tardent
pas à débuter sur la route des Brunies pour le compte de France Telecom.
On informe le maire et on commence par des démarches écrites : courriers aux responsables de France Telecom, courrier
à un responsable d'Etat, information au journaliste spécialisé dans ce domaine de Sud-Ouest...
À ce jour [ 7 avril ], pas de réponse de quiconque, mais l'espoir demeure !
Et l'on attend, avec impatience, la fameuse réunion sur l'ADSL avec la CAP et tous les interlocuteurs concernés :
France Telecom, le Conseil Général, la société en charge du câble sur notre territoire... Lors du Conseil municipal du
6 avril 2012, le maire informe que cette réunion avait été re-programmée pour le seconde semaine d'avril mais qu'aucun
accord n'avait été trouvé, en particulier avec France Telecom. Cette réunion sera, encore une fois, reportée à une
date ultérieure.
Mais, c'est sûr, les 3B ne sont pas prêts à baisser les bras et réfléchissent déjà, en cas de situation
stagnante, à une prochaine action...
Diantre ! C'est que le haut débit, ils la veulent ! Et tous les Chapelois avec eux, m'enfin...
À suivre donc !
Vous pouvez contacter le collectif à l'adresse suivante :
collectifibre@gmail.com
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avril 2012
article rédigé après relecture par le collectif 3B
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L'ADSL à La Chapelle,
nous viendra-t-elle du ciel ?...
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Acte 1 : Mobilisation de "la base"...
L'ADSL sur la commune, nous l'avons, c'est sûr...pour une moitié de Chapelois "vernis"...
Qui donc faut-il que ces privilégiés remercient ?
La CAP ? Que nenni ! La municipalité ? Encore moins ! France Telecom ? Vous n'y êtes pas ! Mais qui donc alors ?
Vous allez être surpris : Mme CHAUTRU des Boiges !!!!
Nous sommes en 2004. L'épicerie est encore, à cette époque, un commerce
fréquenté et ce, malgré l'implantation d'AUCHAN qui coûtera une baisse instantanée de 50% du chiffre d'affaire
à Mme LAVAUD, l'épicière de notre village.
Profitant de la fréquentation plus qu'honorable de notre épicerie d'alors, Mme CHAUTRU qui voulait se lancer dans du télé
travail depuis chez elle et à qui une amie avait dit "Écoute, fais donc une pétition !", Mme CHAUTRU, donc,
suit le conseil et lance une pétition pour l'obtention de l'ADSL sur la commune, pétition affichée à l'épicerie,
accueillie avec le sourire presque légendaire de Mme LAVAUD, et à laquelle se joindront quelques dizaines de
signatures.
Depuis 2002, le webmaster du site Internet du village gonaguet.com
"galérait" chaque fois qu'il envoyait des fichiers sur son serveur par un modem 48ko qui moulinait péniblement à 20ko
[ pour comprendre, rendez-vous aux ateliers informatiques ;-) ]. Ce webmaster, donc, découvrant cette pétition
et sachant qu'il fallait plus de 100 signatures pour espérer une réponse de France Telecom, décide de réunir
trois conseillers municipaux sensibilisés à l'Internet pour relayer cette heureuse initiative ("aide-toi et le ciel
t'aidera" comme on dit...). Ce sont d'ailleurs ces conseillers municipaux qui, deux ans plus tard, seront, avec le webmaster,
à l'origine de notre association @gonaweb, le site Internet devenant alors site municipal...
Ensemble, ils vont relayer cette initiative en faisant circuler une nouvelle pétition, directement auprès de la
population cette fois. Ils étendront la pétition à
Mensignac et Biras, par le biais des municipalités concernées, car le répartiteur téléphonique desservant
une grande partie de notre village desservait aussi, partiellement, ces deux autres communes. C'était parti !
Ils récolteront une grosse centaine de signatures que le maire, M. GUIDOUX, transmettra à France Telecom. En réponse,
France Telecom demandera de relancer une troisième pétition dans laquelle le texte contenait un engagement des
pétitionnaires à souscrire un abonnement ADSL. Et ce, dans un délai très court, ce qui fut fait, dans les temps. Cette
dernière pétition dépassera les 140 signatures !
Puis...plus rien...
Jusqu'à ce jour de juin 2005 où la mairie reçoit une lettre de France Telecom annonçant la venue du haut débit sur
la plaque téléphonique de Mensignac et fixant une réunion ouverte à la population.
Dans l'été 2005, c'était fait : la commune de La Chapelle Gonaguet était éligible à l'ADSL, du moins
pour les privilégiés raccordés à la plaque de Mensignac et pas trop éloignés de celle-ci
(les Reyssoux, le bourg...)
Acte 2 : Quand la CAP s'en mêle...
Un an plus tard, la
CAP prend la compétence du haut débit et décide d'étendre l'ADSL
à tout son territoire. Elle installe une antenne parabolique au sommet du château d'eau de Dourle (commune de
Lisle en limite de notre commune) et une liaison, par une fibre optique enterrée, jusqu'au répartiteur téléphonique
de Mensignac. Elle publie ainsi, le 22 avril 2006,
le schéma de l'équipement prévu sur son territoire.
La Une du site gonaguet.com publie ce schéma annoncé ainsi qu'un commentaire :
notre commune est la seule commune de la CAP qui sera quasiment exclue de la couverture ADSL ! Alors que la
commune de Mensignac, ne faisant pas, pourtant, partie de la CAP, sera, elle, très bien desservie... On nous
expliquera, par la suite, que ce fut un choix budgétaire : amener la fibre optique au bourg de La Chapelle aurait
coûté trop cher d'autant que la plaque téléphonique installée au bourg est un répartiteur secondaire et qu'à ce titre,
France Telecom n'a pas obligation d'y amener l'ADSL.
En réponse à notre communication, la CAP distribue à tous les Chapelois une "mise au point", en mai 2006 :
elle assure que 99% de la population de notre village pourra bénéficier du dégroupage, 86% étant desservi par un
débit supérieur à 1 Mb (!). Elle précise aussi que 3 foyers ne pourront être desservis et que 14 autres foyers ont une
ligne téléphonique multiplexée et ne seront donc pas éligibles à l'ADSL.
La suite montrera que la réalité est loin, très loin, de cette communication qui se voulait "rassurante"... Et nous
conserverons donc à peu près le même débit et la même répartition qu'avant l'intervention de la CAP, plus de la
moitié des zones habitées de notre commune se trouvant en zone grise, c'est à dire desservie par une
ADSL médiocre voire inutilisable. Ce qui est une réalité aujourd'hui encore ! Une amélioration semble cependant
avoir été apportée assez récemment au débit mais aucune communication, à notre connaissance, n'en a été donnée.
Acte 3 : Quand l'opportunité frappe à la porte (fin 2009)...
Le premier adjoint d'alors, chargé de la communication, organise une "commission mixte" à propos de
l'accès ADSL, conformément aux engagements pris par l'équipe municipale élue lors de leur
campagne. Il réunit, le 7 juillet 2009, une douzaine de Chapelois
qui décident de réaliser une enquête sur le terrain dans le secteur très défavorisé des
Boiges-Brunies-basses Veyrinas (33% de la population).
Le résultat de cette enquête s'avère affligeante : sur cette zone, 17% des foyers sont, à notre connaissance,
multiplexés (et n’ont donc aucun espoir d’accès possible à l’ADSL par le téléphone), 81% des abonnés à l’ADSL
ne sont pas satisfaits des débits et 23% sont en attente de pouvoir souscrire à l’ADSL.
L’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) lance, en octobre 2009, une
consultation publique qui vise la montée en débit pour les abonnés mal couverts (zones d’ombre). C'est la première fois
que l'on parle ainsi des zones d'ombre (ou zones grises). Dès lors, c'est une opportunité qui semble être offerte à
notre commune et le premier adjoint réunit à nouveau la commission mixte le 22 octobre 2009. La commission décide
de la publication d'une lettre qui devra être une lettre ouverte adressée aux principaux acteurs de la communication
numérique : préfète de la Dordogne, président du Conseil Régional, président du Conseil Général, président de la
Communauté d’Agglomération Périgourdine, directrice Aquitaine France-Telecom et directeur de France-Telecom.
Rappelons que le maire de La Chapelle est aussi vice-président en charge des finances de la CAP.
À ce moment-là, comble de chance, le Conseil Général annonce l'installation de plus de 90 NRAZO (Nud de
Raccordement d'Abonnés en Zone d'Ombre) sur le département et ce, grâce à divers fonds (Europe, État, Région...). Or l'installation d'un
NRAZO dans le bourg de La Chapelle en lieu et place du répartiteur secondaire actuel représente une solution
quasi idéale pour l'accès au très haut-débit sur notre commune. Dès lors, la pression médiatique envisagée s'avère
une nécessité absolue aux yeux de la commission. La lettre est donc présentée au conseil municipal pour accord et
signature.
Lors de sa réunion du 27 novembre 2009, les membres du conseil municipal, maire en tête, s'opposent au fait que la
lettre soit une lettre ouverte, jugeant cela trop agressif (!). Le conseil municipal accepte néanmoins l'envoi de
cette lettre. Or il était impératif qu'elle puisse être adressée avant décembre 2009 puisque le CG devait décider de
l'implantation de ces NRAZO courant décembre. Au lieu de cela, et bien qu'averti de l'enjeu, le maire n'enverra la lettre
qu'à la fin du mois de...mars 2010, quand les décisions étaient déjà prises par le CG réduisant à néant nos efforts
et notre démarche...
Ce travail collectif qui aurait pu permettre un accès ADSL très haut-débit aux Chapelois (sans garantie
certes mais avec une forte probabilité de réussite, d'autant que notre maire est bien placé au sein de la CAP) a été
détourné, malgré l'enjeu, vers un échec assuré.
Acte 4 : Et maintenant...
Les choses sont restées, hélas, en l'état. Seule, une intensification du signal ADSL au répartiteur de Mensignac
a été observée, sans qu'aucune communication officielle, à notre connaissance, n'en ait fait état.
Lors de l'
inauguration de notre espace informatique, le 5 novembre dernier,
le maire a annoncé une réunion publique sur le sujet, laquelle rassemblerait les acteurs principaux du numérique.
La CAP qui possède la compétence ADSL sur notre commune est la première concernée. C'est, bien sûr, une affaire de
choix financier et donc de volonté politique. L'opportunité n'ayant pas été saisie au moment opportun, il sera
peut-être difficile de remédier à l'exclusion numérique dont nous sommes victimes tant les coûts en jeu sont importants.
Une solution de substitution existe : l'accès à l'ADSL par le satellite. Nous nous
faisions l'écho de l'offre commerciale de Sat2Way dans notre dernière news aux Chapelois
[@gonaweb'Info du 28 novembre 2011] : une
offre réellement illimitée, à très haut-débit, pour 35€ par mois. Mais il y manque encore le téléphone... Et l'acquisition
de l'équipement, aidé semble-t-il à 50% par le CG, est en sus (de l'ordre de 200€)... Nous attendrions de la CAP la
prise en charge des 50% restants de cette acquisition...ce qui ne serait que justice : l'usager chapelois,
privé de l'accès au haut-débit pourtant annoncé et promis pour notre commune par les instances politiques, bénéficierait
alors de la gratuité de l'installation de son
équipement ADSL. Il ne serait alors pénalisé qu'au regard du téléphone non compris dans l'offre ADSL par satellite...
En l'attente d'une évolution future de cette offre...
En cette période de vux qui approche, nous espérons que la réunion annoncée par le maire apportera aux Chapelois
des réponses positives avec des solutions attendues par un nombre grandissant de Chapelois et
futurs* Chapelois
sur l'évolution de l'accès à l'ADSL pour tous à La Chapelle Gonaguet.
Par ailleurs, notre association @gonaweb est prête à répondre aux questions, conseiller
et accompagner les Chapelois qui, se trouvant en zone d'ombre, envisageraient de se tourner vers le satellite.
* L'accès à l'ADSL est, très souvent, un critère premier pour les particuliers souhaitant
s'installer dans une commune.
Et c'est une priorité pour l'installation d'une entreprise...
Documents annexes :
lettre ouverte
le principe de la communication par ADSL
décembre 2011
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