Quelques PRIEURS de Merlande

Jean FABRI1527          Antoine Roubène de LACOMBE1736
Bernard de XANS1557X. BONHEURE1742
MARTIN1668Jean CLARY1743
Marc CLARY1670Joseph COMBES1751
Pierre ANDRE1675CLARY?
J. VITET1686MARTEL1780
GUYERRE1686 Pierre Marc BEAUPUY de FORMIGIER    
de LEYMARIE
1783
Léonard ROCHE1688
VIDAL1700LADOIRE de CHAMIZAC1809
Pierre BONHEURE    1715 Pierre LABORIE1880 ?


Le prieur CLARY meurt le 29 octobre 1754, à quatre-vingts ans environ, des suites d'une indisposition, et muni des sacrements de la Sainte Eglise.



Le prieur Jean Stanislas SAINT-CYR mourut d'une chute dans son escalier où il se fracassa le crâne en poursuivant son chat "qui méritait une correction"...



Le prieur Joseph COMBES vit l'époque où Merlande eut le plus de naissances et de décès, mais le moins de mariages.
Durant la 7ème dizaine du siècle ( de 1761 à 1770 ), il n'y eut pas moins de 71 naissances, 81 décès et 13 mariages.
Toutes les autres périodes décennales offrent des chiffres très inférieurs.



Bernard de XANS a été prieur de Merlande, au moins de 1557 à 1581.
Diacre, écuyer, seigneur, prieur de Merlande, il est fils de noble homme Roger de XANS, écuyer, seigneur de l'Angélie, de l'hôtel noble de Gastaudias et de Jeanne SANSARD.
Il est petit fils de Bernard de XANS, écuyer, seigneur de l'Angélie, de l'hôtel noble de Gastaudias et de Isabeau de BEAUCOCA. Son arrière-grand-père était commissaire de Jean de FOIX.
L'Angélie se situe à Castillon La Bataille et l'hôtel noble de Gastaudias à St Paul Lizonne, en Dordogne.

Bernard de XANS, prieur de Merlande, a un frère aîné, Henry de XANS, écuyer, seigneur de la maison noble de Gastaudias, procureur, époux de Marguerite de LAPSSE. Ce frère décède relativement jeune, laissant à sa survivance trois filles. Sa veuve et ses trois filles résideront à St Paul Lizonne.
Bernard de XANS a encore trois frères et deux sœurs, plus jeunes que lui, qui subiront les conséquences de la déchéance de noblesse de leur père. En effet, ce dernier, Roger de XANS, est sanctionné avant 1552 par le parlement de Bordeaux pour homicide sur la personne de Jean de BEAUPEY.
Les deux aînés, Henry et Bernard, étant dotés avant l'arrêt du parlement de Bordeaux, conserveront leurs titres et leurs biens.

Pour la petite histoire, les cadets dits XANS ou SANS se consacrent au travail de la terre en Gironde et l'un d'eux, las de cette condition, s'expatrie à St Domingue où il fera fortune. Sa descendance se fixe à Bordeaux et, en 1749, dépose auprès du Roi de France, une requête en rétablissement de noblesse.

Il est à retenir de ces quelques lignes, que ce prieur de Merlande, riche et titré, a dû apporter des biens considérables au prieuré et participer à sa renommée.
De plus, ce sera un homme important et estimé. A plusieurs reprises, il agira à Castillon La Bataille, avec Marguerite de LAPSSE, sa belle-sœur, comme tuteur de ses trois nièces, dans la gestion de leurs fiefs.
En 1567, à St Sébastien en Périgord, dans le testament d'un cousin, François de XANS, écuyer, sieur de Gastaudias, de surcroît fort riche, il est désigné comme tuteur éventuel des enfants.



" Le 28 mars 1719 a été baptisé Pierre LABORIE, fils légitime de Aymard LABORIE et de Jeanne BIRAS. Aymard LABORIE avait été, pendant au moins 18 mois, le commensal des religieux. Ses nombreux services et son dévouement semblaient lui mériter une faveur. Mais le prieur dut demander une dispense au père abbé. Seize ans plus tard, Jeanne BIRAS mourait ; Aymard LABORIE obtint pour elle un lieu de sépulture dans l'église, mais le prieur n'oublie pas de consigner au registre ces mots significatifs : "pour cette fois seulement". Néanmoins cette concession devint définitive pour toute la famille dont les membres se faisaient porter des paroisses voisines.
Le nom des LABORIE est aujourd'hui inscrit sur la cloche même de l'antique église et la famille est devenue, par son sincère patriotisme et son profond esprit chrétien la tête même de la contrée, dont l'un des membres a acquis tout le domaine des LANDES.
"

Extrait d'un article du prieur Pierre LABORIE dans un n° du journal de 1886 "l'indépendant"