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Petite histoire de
l'épicerie
à La Chapelle...


Ré-ouverture de notre épicerie le 1er juillet 2013
(cliquez ici)

       Non pas une mais des épiceries à La Chapelle ? On s'en souvient encore...

       L'une d'elles, ouverte au Puy de Merlande au XIXème siècle, n'est plus qu'un souvenir lointain, estompé par le temps qui passe... Elle a quasiment disparu des mémoires...

       Plus proche de nous, les JANAILHAC avaient ouvert un "dépôt-vente" au bourg, entre les deux guerres. Mais ils ne vendaient pas tout ce dont les gens avaient besoin. Il n'y avait pas de pétrole par exemple...
Peu après, en 1942 pour être précis, ils passèrent la main à la famille GERVAISE. Mme GERVAISE, mère de Marcel GERVAISE des Reyssoux, ouvrit une épicerie (où se sont établis les NABOULET, actuellement, les GOEDE). Cette affaire fut vendue en 1946, à M. BAUGIER, qui était propriétaire de la boulangerie du bourg et du bistrot par son mariage avec la fille CHAUSSOU. Ce commerce durera jusqu'à sa retraite, dans les années 70...

       Non, le commerce ayant bravé le temps, et qui le brave encore aujourd'hui, est celui qui fut fondé en 1890 par Alfred FEYDY et devint commerce de famille...
La famille FEYDY, originaire de Montanceix, s'installa à la forge des Granges, une forge qui devait probablement exister depuis fort longtemps. C'est là que naquirent Alfred et son frère Pierre, ainsi que Juliette qui épousa un VIGIER. Pierre restera forgeron, comme son père, tandis qu'Alfred profitera de son second mariage avec Marguerite DUTREUIL, de St Pierre de Chignac, pour prendre "le grand large" !
Alfred ouvrit donc l'épicerie des Granges qui deviendra, bien plus tard,
L'épicerie était installée dans la maison d'habitation actuelle. On y vendait de l'huile, du pétrole, du café, de la chicorée, du sucre, des pâtes, des gâteaux, des bougies... On y faisait la régie de tabac en vendant l'herbe à Nicot, le tabac à priser, le cube de tabac... On y vendait aussi de la mercerie : fil, coton, bas, chaussons... Et même des sabots, un peu plus tard...
Et l'on y torréfiait le café ! Un café unique et inédit, savant mélange de plusieurs variétés de grains, et qui attirait à la ronde plus d'un Chapelois par son arôme intense qu'emportait le vent, plus efficace que le meilleur des spots publicitaires... Jusqu'à la dernière guerre, on accourait ainsi acheter l'excellentissime café chapelois au parfum d'exotisme...

       Ce n'est qu'en 1939 que le fils, Roger FEYDY, né en 1893 et qui avait épousé Germaine LABORIE, devenue donc Germaine FEYDY autour des années 1918-19, a hérité de l'affaire, récupérant en même temps l'Agence Postale délaissée alors par les JANAILHAC. Les FEYDY ont tenu la cabine téléphonique de 1937 à 1945, avant qu'elle n'émigre à l'entrée actuelle du Foyer Rural pour rejoindre, par la suite, le bâtiment des LASSAGNE où elle est restée jusqu'en 2011, date à laquelle l'Agence postale intégra les locaux de la mairie.
On y est, depuis lors, à l'étroit dans un "couloir multi-usage" où, parfois, se bousculent une demi-douzaines de personnes... Confidentialité assurée !
Et l'on parle, maintenant, de supprimer l'Agence et de la remplacer par un Point-Poste... Un service réduit qui signera, sans nul doute, la fin de la Poste à La Chapelle... Ainsi se meurt un village...

Mais, revenons à Roger FEYDY qui, pour bien marquer le changement, établit son magasin dans le bâtiment à côté, plus grand (25 m² au lieu de 12) et plus fonctionnel. Il donnait sur la rue... Outre l'ordinaire - sardines et conserves en tous genres - produits d'entretien et parfumerie furent nouvellement proposés, et ce jusqu'en 1968, année du décès de Roger FEYDY.

       De leur union était née...Alice FEYDY qui devait reprendre le flambeau au nom de son époux, André LAVAUD qui faisait commerce de transport de matériaux et d'engrais pendant que son épouse tenait l'épicerie. On se rappelle (!) le 1er camion de la commune qu'il conduisait fièrement, un Chevrolet avec benne, c'était en 1952, déjà... M. LAVAUD était originaire des Boiges où il possédait une ferme...
Et, clin d'œil de l'histoire, son arrière-grand-père, Pierre LAVAUD, avait été maçon au village et avait participé à l'agrandissement...de la maison LAVAUD en 1873 !

On a tout refait, on a agrandi à nouveau en supprimant l'emplacement de la cabine téléphonique, on a développé l'offre... 2 ans de travaux... Puis vente de produits frais, de primeurs... Sans oublier la presse, le dépôt de gaz...
On s'y rencontre, on discute beaucoup, c'est vivant, humain...
Il faudra bien tout le jardin et la volaille pour combler le vide creusé par l'arrêt de l'activité en 1984...

       Mais si l'activité s'arrête pour Alice LAVAUD, le commerce, lui, trouve un nouveau souffle, toujours !
Le 20 décembre 84, Francine LAVAUD qui a aidé sa belle-mère depuis quelques années déjà, relève le défi, avec son mari, Pierre-Jacques LAVAUD, encore militaire au Centre d'essais des Landes. Et il en fallait du courage quand le Maire, le Docteur ROUSSEAU, ne donnait pas 3 ans à l'affaire...
Comme à chaque changement, il faut que tout change : là, on va s'installer en face, dans une grange qu'il faut aménager. En 83 et 84, les LAVAUD enlèvent le foin, les crèches, doublent les murs, refont la toiture...
Travail ordinaire de Chapelois courageux...
En 1994, quand la boulangerie BOS quitte La Chapelle et qu'un dépôt de pain et une vraie Presse deviennent indispensables, ils agrandissent encore, créant l'avancée boisée que nous connaissons aujourd'hui...


       Et toujours l'épicerie, les produits frais, le surgelé, le primeur auxquels vient s'ajouter le sertissage des boîtes en 87, quand M. LAVAUD quitte l'armée et peut s'adonner à plein temps à l'entreprise, se chargeant du ravitaillement en particulier... Le coup dur ? L'ouverture du supermarché AUCHAN bien sûr ! 50% du chiffre d'affaire en moins du jour au lendemain ! Mais ce qui sauve, c'est le sertissage, la presse, le pain, le tabac, le crédit-client... Et grâce au passage et...à l'école (quand les mamans s'arrêtent après y avoir conduit leurs enfants), le commerce tient le choc et traverse le siècle... Jusqu'en 2005 où décision est prise : retraite - méritée - du commerce local qui sera repris par un Chapelois récemment installé à Cafourches...

Et c'est M. et Mme GILOT, qui reprennent alors l'entreprise à leur compte...
C'était le 1er avril 2005...

Coiffé de son sempiternel béret, le nouveau patron du commerce, secondé par son épouse, reçoit la clientèle tous les jours de la semaine excepté le mercredi et le dimanche après-midi.
Et derrière ses moustaches rousses, il songe déjà aux évolutions à venir... Peut-être un bar avec un plat du jour... "Une idée qui me trotte dans la tête..."
C'est que "l'épice rit" sous le béret landais... C'est ainsi que notre hussard du commerce rebaptisera son établissement en 2006, ornant sa moustache d'un rire, hélas, jaune !

Nos souhaits pour ce rire éternel n'ont pas fait long feu : M. GILOT, qui avait déjà délaissé le tabac, sera contraint de déposer le bilan en avril 2008 !
Et c'est ainsi que, depuis cette date fatidique, notre épicerie reste obstinément fermée...
Déterminée à relancer ce commerce, la municipalité a multiplié les contacts et a abouti, fin novembre 2008, à l'imminence d'une réouverture que la crise bancaire, hélas, réduisit à néant du jour au lendemain !
Nullement découragés, les 13 élus de la commune décuplent d'efforts avec un projet annoncé -et ambitieux- de réaliser un multiple-rural ! Chiche !

Las... C'est finalement un privé, la boulangerie-pâtisserie PAMÉLICE de St Georges à Périgueux qui rachète le fond de commerce resté vaquant...


¸,ø¤º°`°º¤ø,¸     article du 15 septembre 2009    ¸,ø¤º°`°º¤ø,
auteur :
@gonaweb
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Ouverture de la boulangerie-pâtisserie PAMELICE

         Dès 7h30, en ce matin du 15 septembre 2009, la boulangerie-pâtisserie PAMELICE a ouvert ses portes sur ses pains, viennoiseries et gamme salée, le tout fait maison.
Un choix impressionnant pour un petit commerce de village.
Et dès 7h30, les premiers clients ont franchi le seuil de ce commerce chapelois ressurgi de ses cendres.

         Rappelons que ce commerce fut fondé en 1890 par la famille FEYDY, devenue, par un gendre, la famille LAVAUD. Il a été tenu par la famille jusqu'en 2005, année de retraite pour Mme LAVAUD dont on se souvient du sourire et de la gentillesse. Il a été repris par M. GILOT qui a dû déposer le bilan en avril 2008.
Un an et demi déjà que ce commerce sommeillait.
Bien des Chapelois attendaient, et espéraient, sa ré-ouverture.
Voilà qui se réalise en ce jour.
Reste l'inconnue majeure : les Chapelois changeront-ils d'habitude après s'être organisés autrement suite à la fermeture de l'épicerie ? Apprécieront-ils les produits de la nouvelle boulangerie-pâtisserie PAMELICE et en deviendront-ils les clients ?
Réponse dans quelques semaines...


Les tout premiers clients chapelois devant Palmira, la "patronne" et Agnès, chapeloise-vendeuse...


Une devanture refaite à neuf et qui donne envie d'en franchir le seuil...


La boulangerie-pâtisserie PAMELICE propose aussi une épicerie en dépannage, bien fournie,
la Dordogne-Libre et Sud-Ouest, ainsi que la vente du gaz...




Hélas, mille fois hélas, la boulangerie PAMÉLICE (plus exactement dépôt de pain) qui faisait aussi épicerie de dépannage, n'aura pas tenu très longtemps... Deux années à peine après avoir ouvert, voilà le seul commerce du bourg qui ferme déjà...


Ré-ouverture de l'épicerie...

         C'est décidé, par un communiqué de Monsieur le Maire, lors de la réunion du Conseil municipal du 19 avril 2013, nous apprenons que l'épicerie doit ré-ouvrir ses portes au 1er juillet 2013...

         Ce sera "l'épicerie chapeloise", une enseigne indépendante, gérée et tenue par Martine HERBET, nouvelle Chapeloise mais qui n'est pas si nouvelle que cela : petite fille de M. et Mme MOREAU Jean, installés à Blanchou avant la 2e guerre mondiale et nièce de Georges MOREAU, porte drapeau de l'association des anciens combattants, la FOPAC (Georges MOREAU vient d'être décoré pour ses 20 ans de service au sein de l'association - voir ici - ), Martine HERBET est aussi fille de M. et Mme VIGNELLES, arrivés à La Chapelle en 1986.
M. VIGNELLE a longtemps été trésorier du foot et président de l' ancienne association du 3ème âge, dissoute en 2008.
"J'ai du sang de Dordogne dans mes veines. Revenir ici, c'est répondre à l'appel de mes racines" me confiera-t-elle. Et de rajouter "je cherche la nature"...

         Si le commerce est une découverte pour elle, Martine HERBET a une solide expérience de contact à la clientèle pour avoir assumé, à plusieurs reprises, des postes de responsabilités liés à l'accueil : écoute et contact simple, direct et chaleureux seront autant d'atouts pour mener à bien la nouvelle aventure dans laquelle elle se lance aujourd'hui, avec passion et beaucoup de motivations et d'espérance. Et, contrairement à son prédécesseur qui n'avait voulu suivre aucun conseil de Jacques et Francine LAVAUD, Martine HERBET compte bien profiter au maximum de l'expérience des anciens dans un domaine qu'elle découvre.
Déjà le local a été rafraîchi : peinture, nouvelle disposition... Mais les étagères resteront les mêmes, pourquoi changer ce qui est adapté ?
"Faut y aller petit" : le bon sens, donc, préside à l'installation et c'est assurément de bonne augure...

         Ce que nous offrira ce nouveau commerce ? Bien sûr de l'alimentation générale mais aussi des fruits et légumes, laitages, fromage à la coupe, produits de salaison (charcuterie, jambon), du surgelé, peut-être (mais ce n'est pas encore sûr) quelques produits traiteur...
Il y aura aussi un distributeur de boissons fraîches, un dépôt de pain en provenance de des boulangeries de Montanceix et de Marsaneix...
À tout cela s'ajouteront le dépôt de gaz et la presse régionale : SO et DL.

         Le Tabac ? Rien n'est encore sûr puisque la Chambre Syndicale des Buralistes de la Dordogne a émis un avis défavorable pour éviter une concurrence locale avec les villages voisins. Mais il y aura peut-être un dépôt de tabac. C'est en tout cas ce qui est souhaité.
Pour mémoire, le Tabac fut créé par Alfred FEYDY en 1890 et perdu par M. GILOT au début des années 2000...

         Faire travailler les gens du coin (producteurs de fraises, la Chantéracoise, les Salaisons du Périgord...) constitue aussi un objectif pour notre nouvelle épicière.

         Les Associations auront la possibilité d'y afficher leurs manifestations.
Ce sera aussi un lieu de rencontre conviviale : une petite table pour s'asseoir, prendre un café en bavardant un peu, car il y aura une machine à café dans l'épicerie.

         Faire vivre ce commerce, redynamiser la commune, regrouper les gens et qu'ils soient contents de ce service, voilà toute l'ambition de Martine HERBET. "Ce que je veux, c'est que les gens soient bien. On est tellement dans un monde difficile, alors, si je peux apporter un peu de convivialité et rendre service au départ..."

         Ah ! J'oubliais : l'épicerie chapeloise sera ouverte les lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi
de 7h30 à 12h30 et de 15h30 à 19h30 ainsi que le dimanche matin.
Elle sera donc fermée le mercredi et le dimanche après-midi...

         Il ne reste plus qu'à féliciter le courage et la volonté de Martine HERBET, la remercier pour son projet et lui souhaiter un bon lancement dès le 1er juillet prochain. Et espérer que nous autres, Chapelois ayant regretté, en son temps, la fermeture de ce commerce, jouions le jeu d'aller nous y servir, voire d'y passer un moment, au moins de temps en temps.

Longue vie à notre unique commerce local, longue vie à l'épicerie chapeloise !
    

Le passage piéton, depuis longtemps effacé, est remis à neuf...


   voir l'affiche





1er juillet 2013, il est 7h30...
OUVERTURE de
l'EPICERIE CHAPELOISE
   

    Et, surprise, un premier client bien connu des Chapelois, et pour cause : Monsieur le maire en personne, venu se ravitailler en croissants "pour offrir au boulot"...

Et, vous l'aurez remarqué, nous retrouvons, aux côtés de Martine Herbet, active comme à son ordinaire, Mme LAVAUD, l'ancienne épicière, venue offrir son expérience pour le lancement du nouveau commerce chapelois.
"C'est trop dur dans le commerce...et ça a beaucoup évolué."
Voilà donc un excellent atout pour le lancement de l'EPICERIE CHAPELOISE (c'est son nom).
Les clients sont donc attendus "de pied ferme"... "Il n'y aura quelque chose que si les gens viennent, sinon, il n'y aura rien !" fait remarquer, à juste titre, notre nouvelle épicière...

Vous trouverez, dans votre EPICERIE CHAPELOISE, tous les produits courants dont vous avez besoin.
Vous pouvez aussi commander (ou retenir) vos produits en téléphonant au 05 53 06 13 95

   visite aux rayons de votre EPICERIE CHAPELOISE...
   3 mois plus tard...


* * * au 1er janvier 2014 * * *
Épicerie chapeloise
Changement d'horaires
ouverture : 16h - 19h les après-midis (au lieu de 15h30-19h30)
l'épicerie chapeloise est donc ouverte les lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi
de 7h30 à 12h30 et de 16h à 19h ainsi que le dimanche matin.
Elle est fermée le mercredi et le dimanche après-midi...







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