City Stade ouvert au public...

         "En dehors des manifestations et de l'utilisation par les scolaires, l'accès au terrain multisports est autorisé de 8h30 à 22h du 1er avril au 30 septembre et de 8h30 à 18h30 du 1er octobre au 31 mars" (arrêté du 23 juillet 2013).
Ainsi donc, le terrain multisports est-il opérationnel depuis 5 mois.
Mais quand on arrive face au grand portail fermé (ouverture par un code digital), la petite entrée piétonne qui n'est pas encore matérialisée n'est pas de toute évidence. On pourrait passer à droite en empiétant sur le champ, mais non, non, c'est interdit. Et c'est à gauche qu'il faut passer (voir montage photo).

         Reste la question : mais pourquoi donc avoir établi un tel terrain à plusieurs centaines de mètres de l'école qui, à l'évidence, serait la première utilisatrice d'un tel équipement...s'il était situé proche de l'école (ce qui aurait été possible depuis l'acquisition du "terrain Parinet" qui jouxte l'école) ? On en vient à rechercher les vraies raisons dans quelques rapports de Conseil municipal... La réunion du Conseil municipal du 7 février 2013 en indique une : "en centrant cet équipement au cœur d’un complexe sportif pour le rendre accessible au plus grand nombre" et de préciser : "à moins de 5 minutes à pied pour les écoliers", voire... Si l'on compte le temps du rassemblement pour un parcours présentant un danger (longer la D1 dans un virage en marchant sur la chaussée elle-même), donc le stress de la mise en ordre du groupe d'enfants et de son déplacement encadré par plusieurs adultes quand un enseignant seul aurait suffit, sans perte de temps de trajet, si le terrain avait été situé derrière l'école, il paraît évident que l'école n'utilisera, au mieux que parcimonieusement ces installations idéales pour l'apprentissage pédagogique de l'éducation physique, en particulier au cycle 3...
Cela paraît si évident qu'on en vient à penser qu'une autre raison pourrait présider à ce choix pour le moins discutable...
Et quand le préfet Jacques BILLANT, lors de l'inauguration du 31 août 2013, affirme "Cette réalisation répond aux attentes de vos administrés" on peut se demander qui lui a susurré pareil faux argument... Si l'on avait consulté les Chapelois sur ce projet, il y a fort à parier que ce City Stade serait proche de l'école à l'heure qu'il est, répondant là aux attentes des administrés, notamment des parents d'élèves et même peut-être, des jeunes dont l'abribus de l'école est souvent leur lieu de rencontre, à défaut d'autre chose...

         Un projet ficelé à la va-vite pour raison de subventions ? La question peut se poser si l'on compare, en effet, le projet similaire réalisé dans la commune voisine de Razac-sur-l'Isle : un City Stade, identique au nôtre, inauguré le mois dernier. Il a coûté plus cher que le nôtre (54 000€ au lieu de 40 000 €) et a demandé 3 ans de réflexion quand le nôtre en a demandé 5 mois à peine. Mais si le nôtre a coûté à la commune 30 000 €, celui de Razac n'a coûté que 15 000 € aux contribuables... Une même réalisation qui a pesé de près de 5% sur notre budget de fonctionnement quand il n'aura pesé que 0,9% sur le budget de la commune voisine. Cherchez l'erreur...
Quand on rapproche cela au fait que les travaux de l'aménagement du stade ont débuté avant même l'obtention des subventions, ce qui, en principe, empêche leur octroi, du fait, également, qu'aucune concertation citoyenne n'a été menée alors même que le principe en avait été établi lors de la campagne municipale de 2008 ("Nous pratiquerons la concertation en consultant les associations, la population, sur les grands dossiers") on reste songeur sur la manière dont a été conduit le seul grand projet de l'actuelle municipalité, portant sur un coût annoncé de 417 000 € dont un peu plus de 170 000 €* à charge de la commune (représentant 28% de notre budget de fonctionnement...)

* voir la réalisation des vestiaires
* voir le projet municipal de 2008
* voir l'état de la dette

* Le maire n'est vraiment pas content. Il me rencontre au lendemain de la mise en ligne de cet article : j'avais oublié de prendre en compte le remboursement de la FCTVA. Et c'est vrai, je l'avoue. Aussi ai-je rectifié dans la journée. Merci de m'avoir permis de corriger cette erreur.
Dans la conversation, il m'informe aussi de la raison première qui a présidé à l'installation du terrain multisports au stade et non pas près de l'école, comme cela aurait été logique. "S'il n'avait pas été installé au stade, on n'aurait pas eu les subventions".
Voilà une vérité enfin dite ! Elle éclaire et confirme ce que je supposais depuis longtemps : en s'étant précipité pour commencer les travaux de démolition de l'ancien vestiaire, avant même l'accord du Conseil municipal sur ce projet et donc avant la demande des subventions, la commune n'y avait plus droit ! Il a fallu biaiser...en implantant une nouvelle structure, le city-stade, en ce lieu... 30 000 € de plus pour les contribuables que nous sommes et un city-stade implanté en dépit du bon sens, loin de l'école où il aurait été bien utile.

         Site municipal "Forbidden"...

         À la mi-novembre, je constate que le site municipal est devenu inaccessible : une simple page blanche marquée "Forbidden" qui signifie interdit, défendu...
L'étant encore à ce jour (mardi 26 novembre 2013), j'interroge à ce sujet Aude, secrétaire de mairie en charge de la mise à jour du site. Elle me révèle, qu'effectivement, le site municipal a été piraté. Comme le sont un certain nombre de sites utilisant le système de gestion "Joomla" depuis 2012... En général, le pirate crée un lien automatique qui redirige l'internaute vers un autre site Internet, ou encore, insère un logiciel malveillant (virus) qui se propagera via les visiteurs mal protégés...
La municipalité a porté plainte, me précise Aude ESCALÉ. Une enquête est donc en cours pour rechercher le responsable de cet effacement sauvage. Le site ne serait rétabli qu'en fonction de l'avancement de l'enquête... À suivre donc.

         Il ne s'agit pourtant pas du premier acte de piratage à La Chapelle Gonaguet : il y a 3 ans, le maire, lui-même, n'a-t-il usé du même geste, quelque peu sauvage, pour tenter de faire disparaître le site gonaguet.com du paysage chapelois ? Le site du village, à cette époque, était aussi le site officiel de l'association Agonaweb ! *
(lire, ci-dessous, l'article publié fin novembre 2010 par le CA de l'association AGONAWEB)

         Tout cela illustre le monde de division et de rapport de force dans lequel nous vivons et dont le piratage est un exemple révélateur. Quand il s'agirait de construire un monde de convivialité et de tolérance...
"L’avenir sera à la convivialité universelle ou ne sera pas" comme l'a écrit récemment Pierre RABHI.
On peut toujours rêver d'en goûter quelques prémices à La Chapelle...

Le 9 novembre 2010 à 14h17, notre site est effacé sur la demande de notre maire au Conseil Général, verrouillé et remplacé par un lien directionnel vers le site municipal ! Aucune information n'aura été donnée à l'association. Il ne sera rétabli par le Conseil Général que le 25 novembre. Sollicités à donner une explication à cet acte, ni le Président du Conseil Général, ni le Maire du village ne répondront et n'expliqueront l'origine de cet effacement et de cette redirection. Ce n'est qu'au cours de l'Assemblée Générale du 11 juin 2011 que M. Le Pape avouera être l'auteur direct de cet acte de malveillance à notre égard.      Lire l'article article du 29 nov 2010 du CA de l'association AGONAWEB

* Cette manière d'user d'un pouvoir politique pour portant atteinte à la vie associative de son village laisse songeur...
Comme peut laisser songeur la volonté de faire taire une voix dérangeante au regard de la liberté d'expression inscrite dans notre constitution... (voir également l'article Liberté de parole et pression sur agent...)

         Le petit pont de la fontaine des Reyssoux à nouveau bien malade !
En 2011 déjà, on a tiré la sonnette d'alarme : ce joli petit patrimoine, un pont de belle facture, en pierres de taille, avait déjà subi, à l'époque, des dommages comme en témoigne la page que voici.
A nouveau, plusieurs blocs ont été basculés 3 mètres plus bas, et l'une d'elle s'est même brisée sous le choc...
Le pont avait bien été "rafistolé" : on avait remis en place les blocs qui étaient tombés sans autre forme de procès.

Du temps où j'étais premier adjoint, j'avais ouvert un dossier à ce sujet, car ce qui est nécessaire, à l'évidence, c'est une restauration de fond : démonter ce petit joyau de notre patrimoine et le remonter en utilisant un liant entre les pierres. Un réel chantier qui demandera pas mal de travail de manœuvre mais relativement peu de compétences techniques : un maçon dirigeant le chantier suffirait...
L'occasion aussi de réparer l'effondrement souterrain qui obstrue en partie l'écoulement de l'eau et a entraîné un affaissement d'une partie du chemin au-dessus de ce pont.
Bref, voilà un dossier et un projet intéressant pour mettre en valeur ce petit vallon des Reyssoux qui présente un paysage exceptionnel.
Allez-y, vous verrez.
La boucle des Servanties, passant en bordure du puits du Pouzat et du lavoir des Reyssoux, emprunte justement ce pont...

À propos de cette boucle des Servanties, Gérard CUOMO, président de l'association Agonapied m'a annoncé que le document de "présentation du circuit d'interprétation de la boucle des Servanties", réalisé par les jeunes du Lycée agricole, était en ligne sur le site de la mairie. Mais à l'heure où j'écris, le site ne répond plus... Dès son rétablissement, vous trouverez le lien vers ce document sur la page de l'association Agonapied.

         Couleurs d'automne...
Bon, ce ne sont pas les couleurs du Canada mais tout de même, quel beau spectacle !
Et si vous voulez découvrir - et faire découvrir à vos amis ou parents - ce cadre enchanteur, c'est ici !

         Pigeons volent à La Chapelle...
On le sait, depuis bien longtemps, les pigeons chapelois posent problème...
Et même si le pigeon-jardinière est un plat savoureux, il vole toujours et, surtout, se reproduit...avec assiduité !
Mais aujourd'hui, ce ne sont plus seulement les pigeons volant qui posent problème, ce sont aussi les pigeons...qui ne volent plus !...
Depuis plusieurs semaines maintenant, des spécimens, frappés d'une bien étrange maladie, jonchent le sol et pourrissent librement, jusqu'au pas de la salle des associations ou à la porte de l'église. On a pu les admirer, en particulier, lors de la dernière messe du samedi soir qui a rassemblé près de 50 personnes à l'occasion d'un baptême...

Et comment se fait-il qu'il ne se soit pas trouvé de curé capable de leur faire faire leur communion solennelle ?
À coup sûr, cela les aurait fait fuir !!!
;-))

         La voie Napoléon, longtemps quasiment impraticable à hauteur des Cailloux, a été, en cet endroit, aménagée : une ancienne mare, creusée sur son assiette, a été comblée et, à l'entrée du bois de la Jarthe une chicane fixe a été implantée, empêchant le passage d'engins et de quads mais laissant l'accès ouvert aux promeneurs et VTTistes...
Les boucles de Fontenille et des 7 chevaux empruntent cette portion de voie...
Un jour, peut-être, cette voie historique sera-t-elle dégagée et aménagée sur notre commune dans sa totalité ?...

         L'histoire prend son temps... Une première partie de la toiture, plus qu'abîmée, va, enfin, être remise à neuf.
Restera la seconde partie, très vieille elle aussi, le décaissement de la butte nord qui humidifie tout l'intérieur de l'édifice
et, surtout, le dallage, un véritable "tord-chevilles" qui a déjà fait "ses preuves"...
Autant de projets déjà d'actualité en...2008 ! Mais c'est déjà un début et la maçonnerie a tenu bon face aux infiltrations d'eau...

         À noter que le site sera fermé au public durant les travaux (qui ne devraient pas excéder le mois de juin) par sécurité, décision prise lors de la première réunion de chantier à laquelle étaient conviés le "locataire" (communauté de chanoines de Chancelade) et les voisins, M. et Mme MALIGE qui, bénévolement et depuis des années, veillent avec bonté sur ce lieu qu'ils rendent vivant et accueillant aux pèlerins et touristes de passage.

            Tout connaître sur la restauration du prieuré...

         Vestiaire et Club'house sortent de terre... L'effet d'un printemps annoncé ?

            Tout connaître sur cette réalisation : les caractéristiques annoncées du bâtiment et son impact important sur le budget de notre commune...

         Le printemps qui s'annonce ? En ce premier jour du troisième mois de l'année, d'importants vols de grues sont venus animer le ciel chapelois de leurs cris caractéristiques... Comme à l'ordinaire, le bourg à peine dépassé, elles se mettaient à tournoyer en rond, "cherchant le vent pour s'y glisser dedans et aller plus vite" comme me l'explique Claude, l'homme des bois.
"Il y a plus d'oiseaux que d'habitude" ajoutera-t-il. À voir la quantité impressionnante de grues qui sont passées cette après-midi, on ne peut que le croire...

         "En ces temps de tempête hivernale et médiatique, on peut trouver de la bonne viande, avec un bon rapport qualité-prix et avec une traçabilité parfaite..."