En réponse à ce qui a pu être dit, je souhaite faire le point

janvier 2009



           Rappel des faits : (plus de détails)
- Le 13 novembre 2009, par arrêté municipal, le maire de La Chapelle Gonaguet a retiré mes délégations.
- Le 27 du même mois, le conseil municipal s’est prononcé, par un vote, pour le retrait de ma fonction de 1er adjoint, par 9 voix contre 2.
- J'avais été élu premier adjoint en mars 2008, à l'unanimité des membres du conseil municipal, 15 à l'époque.


           Je suis un passionné et j'aime mon village pour lequel je me suis investi bien avant d'en être élu.
C'est ainsi que je me suis présenté à vous (voir ma page de campagne) et c'est ainsi que j'ai été élu, avec le meilleur score de tous les candidats, au premier comme au second tour, entraînant je le pense, la victoire de notre liste (13 noms sur 15) et de sa tête, Alain Le Pape.

Je me suis donc mis au travail, passionnément, en faisant mien notre slogan de campagne : "Avec vous et pour vous".

  • Avec vous, j'ai voulu le rester en prenant en compte et au sérieux toute demande, toute interpellation. Je peux dire qu'aucune n'est restée sans suite tant j'ai eu à cœur de servir nos administrés. Dans une petite commune rurale comme la nôtre, où tout le monde peut se connaître et où les services sont réduits au minimum, je considère comme un devoir d'élu de cultiver cette proximité et cet esprit de service, au moins dans les domaines où il est investi. Vous attendez cela, vous avez raison et nous devons y tendre.
    Avec vous, c'est aussi être devenu plus proche du milieu associatif que je connais bien. Cela a été de m'investir davantage dans une présence active autour des manifestations majeures qui ont animé notre commune pendant un an et demi.
  • Pour vous, pour un mieux se connaître et un mieux vivre ensemble, pour des structures et des fonctionnements qui répondent mieux à vos besoins et tire notre commune vers le haut, au sein du canton et de la CAP, j'ai cherché à œuvrer en ce qui me concernait et je n'ai pas ménagé ma peine, beaucoup en sont témoins.
Si j’ai travaillé sans compter ma peine, je l’ai fait avec joie, porté par une espérance pour notre village, espérance d’une communauté villageoise dynamique, conviviale et participative.
Peut-être ai-je sous-estimé le poids “politique” qui, souvent, plus que l’intérêt général, préside aux prises, ou non prises, de décisions alors même que l’intérêt général en aurait voulu autrement… Peut-être ai-je sous-estimé également la façon dont l’intérêt d’un projet est jaugé à l’aune financière de ce projet et le poids, à mes yeux excessif, d’une approche avant tout comptable des dossiers et projets, faisant obstacle à la réflexion et l’élaboration de projets d’avenir ou aboutissant à ce qui me semble être, parfois, des non-sens... Sûrement ai-je sous-estimé l’incompatibilité de certaines manières de procéder avec lesquelles je ne suis pas en phase...

En voulant travailler avec dynamisme, transparence et clarté, avec tous, et loyalement avec le maire, j’ai cependant perçu un manque de confiance grandissant, aboutissant à une mise à l’écart.

Je suis, en partie, soulagé aujourd’hui de n’avoir plus à devoir, par solidarité, cautionner des façons de faire qui me semblent éloignées de l’esprit du programme pour lequel nous avons sollicité votre confiance et qui, à mes yeux, ne correspondent pas vraiment aux engagements que notre équipe municipale avait pris devant vous (dans le domaine du "travailler autrement" par exemple).
(voir notre projet pour la commune)

           J'ai donc quitté mes fonctions d'adjoint au sein de l'exécutif municipal. Je le regrette, pour notre village, pour le dynamisme que notre équipe a porté, un temps, et auquel j'ai largement contribué. Je le regrette et m'y soumets.

Déçu et soulagé à la fois, voilà comment je tourne cette page de près de deux ans, dans ce village qui est devenu un peu de ma terre et de ma vie...

J'ai transmis tous mes dossiers de manière opérationnelle, prêt à être repris et poursuivis sans rupture technique.
Je garde ma liberté de parole.
Je reste bien sûr un élu et continuerai, avec l'assiduité qui a été la mienne, à siéger aux conseils municipaux, réagissant, questionnant et m'exprimant chaque fois que nécessaire, dans l'approbation ou la critique constructive, cherchant toujours à comprendre, à saisir la cohérence des décisions à prendre, dans le souci du bien de la commune et de ses administrés et de la transparence de la gestion municipale, sans exclusive aucune.

Je vous remercie de m'avoir lu et vous assure de rester à votre écoute et à votre service autant que je le pourrai.

Bernard MULLER
élu municipal


PS. Il m'a paru aussi nécessaire de m'exprimer face aux accusations qui m'ont été faites lors de déclarations officielles, ou qui ont été écrites à mon encontre. Ces accusations ont, en effet, alimenté une rumeur à laquelle je me dois de répondre.
Si cela vous intéresse, vous pouvez cliquer ici



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¸,ø¤º°`°º¤ø,¸     article du 11 août 2010    ¸,ø¤º°`°º¤ø,
auteur :
Bernard Muller
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Trop, c'est trop !

       Lors de la dernière réunion du conseil municipal (9 juillet dernier), tous les conseillers présents (sauf moi, bien entendu) ont voté un règlement intérieur par lequel l’accès, libre jusqu’à maintenant, aux dossiers des points à l’ordre du jour des réunions du CM sera désormais soumis à une demande écrite et à la présence d’un adjoint ou du maire.
Ceci est contraire au Code des Collectivités qui garantit le libre accès aux dossiers pour les élus avant les réunions et cela, bien sûr, va rendre compliqué mon travail de préparation des réunions du CM, préparations auxquelles j’attachais une grande importance dans un double souci : celui d’avoir une connaissance approfondie de tous les dossiers abordés avant de me positionner par mon vote et celui de pouvoir rendre compte publiquement des travaux du conseil municipal aux Chapelois par le site communal www.gonaguet.com .
       Il a aussi été voté par tous les conseillers présents le fait que je n’aurai plus droit aux réponses à des questions que je pose et qui auraient été débattues en réunions internes (non publiques et où les conseillers n’ont pas obligation à venir). Cela aussi est totalement contraire au Code des Collectivités qui précise que tout élu a droit à être totalement informé des points sur lesquels il aura à se positionner (même s’il s’est abstenu d’assister à certaines commissions municipales), comme à avoir accès à toutes les pièces touchant le sujet y compris pendant la réunion du conseil.
Cette décision du conseil municipal implique aussi le principe de non-transparence puisqu’elle légalise, en quelque sorte, le fait de garder non public, donc secret, certains éléments touchant à une décision à prendre, lors des réunions du conseil municipal qui sont, rappelons-le, publiques.

       D’autre part, lors de cette même réunion du conseil municipal du 9 juillet 2010, il a été refusé la mise à disposition pour l’année à venir d’une salle à l’association @gonaweb dont je suis le président, forte de plus de 80 adhérents parmi lesquels près de 30 Chapelois sont inscrits pour des cours informatiques gratuits.
Rappelons que la salle avait été déjà demandée à deux reprises, en septembre 2009 et en janvier 2010, sans succès. Rappelons aussi que l’association possède en propre son matériel informatique (PC en nombre suffisant, imprimante), les compétences techniques et pédagogiques (5 formateurs prêts à donner de la formation), et qu’une simple salle municipale suffisait à lancer l’activité attendue. Notons enfin que j’ai proposé l’ancienne salle de vote, particulièrement adaptée à cette activité informatique, et quasi inutilisée depuis de nombreuses années et que, contrairement à ce qui a été dit, il n’est pas indispensable que la municipalité la réquisitionne pour stocker du petit matériel, d’autres solutions existent (espaces libres à l’étage par exemple). Aucun conseiller présent n’a soutenu la demande que j’ai faite au nom de l’association, ni ma proposition de trouver une solution au stockage invoqué pour refuser cette salle.

       Enfin, le maire m’a déjà signifié qu’il avait fait constater mes écrits sur le site communal par huissier et a aussi dit à des tiers qu’il pourrait envisager de me poursuivre en justice à propos de ces écrits, lesquels, loin d’être diffamants ne sont que l’expression de réalités factuelles que je relate simplement au grand jour.

       En ces conditions qui rendent impossible mon agir d’élu municipal et me font prendre un risque à chaque information municipale que je pourrais éditer, j’ai décidé de me retirer des affaires municipales et de renoncer, au moins provisoirement, à toute publication d’actualité concernant le village, sur le site communal.

       J’ai donc adressé au maire de La Chapelle Gonaguet, ma démission d’élu municipal.

       Ainsi s’achève l’agir dans lequel je m’étais engagé avec cœur et allant au service des Chapelois. Bien sûr, je reste prêt à reprendre le flambeau de l’information sur le site et de l’animation informatique si un nouveau maire et une nouvelle équipe municipale ouverte aux compétences et aux citoyens dans un esprit de transparence, de non-politique et de service, se mettait en place, ce que j’espère de tout cœur.


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